La belle époque : Victor, la soixantaine, est perdu dans un monde numérique qui change vite, lui qui est habitué à faire des dessins sur du papier, à lire de vrais livres, des contacts humains. Un jour, un jeune entrepreneur spécialisé en reconstitution historique lui propose de revivre une époque de son choix. Contre toute attente, Victor lui demande l'année 1974, celle où il a rencontré sa femme, où l'amour était au plus vif.
Très beau film, très humain et très touchant.
Daniel Auteuil est merveilleux dans son rôle, et interprète avec beaucoup de justesse et d'émotion un humain déconnecté des technologies, à la recherche du contact vrai, d'une époque ou les gens se parlaient sans regarder leurs portables, ou la vie commençait dans les bars, ou l'on prenait du temps pour vivre.
Alors oui, c'est un peu l'apologie du "c'était mieux avant", ce qui peut grattouiller quelques personnes peut être, mais effectivement, lorsque les lieux de rencontre étaient réels et que la course à l'information n'était pas permanente, que tout n'était pas plus urgent que l'urgent, effectivement, c'était peut être mieux, oui.
Un film qui fait réfléchir sur nos modes de vies actuels, qui remet l'humain au centre de la vie.