Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on aura le film ultime sur le foot. Enfin, La Dream Team n'est pas désagréable pour autant même s'il n'évite pas les facilités sur l'univers du ballon rond. En fait, ça ressemble au Village presque parfait de Stéphane Meunier. Un citadin qui débarque dans un village paumé rempli d'idées fausses sur la vie des campagnards. Et qui va finalement se rendre compte que ces campagnards tout campagnard qu'ils sont sont des gens authentiques, vrais et humains.
Du coup, l'opposition entre le foot caviar, celui de Neymar, de la Ligue des Champions, des petits fours, des belles voitures, des jolies montres, des mannequins aux jambes interminables et le foot amateur où il faut se bagarrer pour trouver des ballons, un terrain, où les joueurs s'entraînent le soir et jouent le dimanche après-midi dans la boue saute aux yeux. Évidemment, ce joueur sur le déclin va prendre tout le monde de haut au début mais adoucira son caractère au contact de ces mômes et apprendre que la vraie vie est à des années lumières des strass et des paillettes du foot professionnel et de son argent tourbillonnant.
C'est gentillet, inoffensif, cousu de fil blanc, ça flirte avec les clichés comme avec l'agent forcément véreux mais pourtant ça reste sympathique. Après tout, à quoi bon gagner des millions si c'est pour être tout le temps seul et avoir les paparazzis aux fesses quand on peut aller habiter tranquillou en province, trouver un boulot sympa dans le coin, draguer la jolie Barbara Cabrita et entraîner des gosses sur son temps libre ?