Ravi de voir que Quentin Dupieux n'est pas seul

Il y a encore des personnes de goût en ce bas monde et ces trois réalisateurs le prouvent. Film-hommage, film-pastiche ? Après tout qu'importe car le résultat est en tout cas un film-plaisir. Le plaisir de se sentir embarqué dans une machine à remonter le temps, celui où les séries B et Z de SF étaient encore pleines d'innocence, celui où on dévorait en frissonnant "The Twilight Zone". Le plaisir aussi de se croire partout sauf dans un film français (Si j'avais dû jouer au jeu du "Découvre le réalisateur", j'aurais volontiers répondu Joe Dante) alors que ce sont bien trois bonnes vieilles frogs qui sont à l'origine de ce court qui pue l'amour véritable pour le cinéma.

Au final, un court ultra-référencé que n'importe quel cinéphile aura envie de faire passer à son voisin, ne serait-ce que pour savoir quels noms seront venus à l'esprit de celui-ci durant les 13 minutes de projection...

Allez, une dernière petite piste pour la route, "Frankenstein"... Et au fait, messieurs les réalisateurs, bien joué le coup du Godzilla mode Ishirô Honda qui se fait cartonner par l'hôte de Bong Joon-ho.

NB : Ce film a obtenu le Prix Canal+ au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand 2012.