Wilder déconstruit le mythe de "Sherlock Holmes", dans une première séquence, où la première ballerine des ballets russes à la beauté vieillissante, propose à Holmes de lui faire un enfant, afin qu'il ait son intelligence. Cette séquence permet à Wilder d'évoquer les mœurs d'Holmes présenté comme un personnage drogué, misogyne et de Watson en homosexuel. Les scènes avec ballets russes sont enlevées, vivantes, drôles. On est en plein registre Wilderien. Le film bascule d'un coup dans une véritable enquête, un peu confuse, où vont se croiser des nains, des moines, des canaris, le monstre du loch Ness, la reine Victoria, et un sous marin...l'histoire perd tout son piquant. On est plus dans un épisode du "Club des CInq" ou dans une aventure de Tintin. L'association du génie de la comédie et du maître de l'enquête policière et d'espionnage, ne prend qu'à moitié. C'est divertissant, mais loin d'être un chef d'œuvre.