Laurence Anyways par Enimsayy
Laurence Anyways, ou le pavé dans la mare. Ce film est d'une beauté inouïe, que je n'avais encore jamais trouvé dans une oeuvre. Vous savez, cette fameuse "chose" qu'on recherche tous sans savoir ce que c'est. Mais le paradoxe exige qu'on soit capable, inconsciemment, de la reconnaître, de la sentir au premier coup d'oeil.
Le premier point fort du film est évidemment son esthétisme. Il est habituellement aisé de critiquer un film esthétique en lui reprochant sa superficialité, mais ici, Dolan en a fait un atout porteur d'une réelle profondeur. C'est exactement ce qui m'est venu en tête devant l'écran de cinéma. Un esthétisme profond. Une profondeur esthétique.
Ensuite vient le talent de Suzanne Clément, interprétant Fred. Son jeu (divin) m'a littéralement coupé le souffle, notamment pendant la scène du café.
Voici donc un bref aperçu de mon avis personnel sur le troisième film (seulement) de Xavier Dolan, âgé (seulement), de 23ans. Que nous réserve-t-il encore ?