Le thème de l'enfant diabolique est un bon filon au cinéma, filon qui continue d'être exploité chaque année. Ainsi, le jeune réalisateur Christian Alvart, qui venait de réaliser le sympathique Antibodies, entame la production du Cas 39 en 2006, premier film hollywoodien pour le metteur en scène allemand mettant en scène Renée Zellweger, Ian McShane, la jeune Jodelle Ferland échappée de Silent Hill ou Brendan Cooper, encore méconnu.
Pour la petite histoire, le film a connu pas mal de déboires sur le tournage et s'est vu repoussé sa sortie de deux ans, sans parler de son exploitation française (le film devait sortir initialement au cinéma mais s'est vu offrir la case direct-to-DVD).
Pourtant, le long-métrage s'avère assez sympathique, commençant comme un vulgaire thriller sous fond d'enfance maltraitée pour finir sur le thème classique de l'enfant diabolique qu'on cherchait au final à supprimer dès le départ. Bref, dès que le film commence réellement (soit au bout d'une trentaine de minutes), on devine déjà aisément la suite des évènements.
Du suspense, quelques scènes trash, des effets visuels réussis et bon nombre de passages aux airs de déjà-vu comme le coup des frelons sortant de la bouche qui renvoie directement à Amityville II et L'Exorciste II. En somme, sans révolutionner quoi que se soit, Le Cas 39 nous fait passer un bon petit moment de fantastique teinté d'horreur, genre qui a été hélas bien épuré et depuis longtemps...