Et un énième dystopie classée "pour ados". Ce n'est pas spécialement mon délire, même si intrinsèquement je n'ai rien contre. Mais le genre pâti de son succès, et on s'est vite retrouvé noyé sous une pléthore d'adaptations de romans ayant plus où moins de succès, où presque aucun ne se démarque vraiment des autres si ce n'est par son succès. Se démarque quand même, pour moi, "demain, quand la guerre à commencé" avec son univers plus réaliste, ses personnages attachants (et plus "proches" de nous) et son côté guérilla. Donc voilà qu'arrive Labyrinthe, avec son pitch attirant, mais toujours cette crainte de se retrouver face à un clone de Hunger Game. Heureusement, le film arrive à s'en sortir. Déjà, oublions la romance lourde et fleur bleue. Ensuite, l'univers dépeint est sombre, et avec le relativement peu de moyens, Wes Ball arrive à créer un labyrinthe fascinant, mélange de végétation, de pierre et de technologie. Les griffeurs sont particulièrement réussis. Le film arrive à tenir en haleine, et a réussi à me donner envie de lire les livres, surtout que le labyrinthe n'est que la partie visible de l'iceberg, cachant un univers qui semble très travaillé duquel on ne verra qu'une infime partie, frustrés par une fin nous promettant tant. Le film ne sera jamais un chef d’œuvre. L'introduction semble bien trop expédiée, les évènements s'enchainent trop vite et peu de personnages se retrouvent vraiment développés.
Mais le film fait son boulot. Il divertit et donne vraiment envie d'en savoir plus.