Une histoire hallucinante qui commence en 1990, à Hazleton, en Pennsylvanie. On rencontre Jan Lewan, qui chante devant une foule en délire, en tournant les serviettes, comme des petites girouettes. Ce qui fait encore plus la différence et qui confère au génie ? La présence d’un poulet sur scène ! Son truc, c’est la polka (je ne suis pas fan de polka). Comme la polka, ça ne gagne pas des masses, il va se mettre en tête de monter un business, grâce à la crédulité des personnes âgées qui sont fans de lui, basé sur la fameuse une pyramide de Fonzie, comme on dit dans la série Happy Days… on me dit dans l’oreillette que c’est une pyramide de Ponzi. Dsolé.
Il va monter très haut, jusqu’aux Grammy Awards où il recevra une nomination (1995), et, quand le grain de sable va se mettre dans l’engrenage, tomber très bas…
A plusieurs reprises, Lewan, interprété par un Jack Black totalement investi, aurait pu s’arrêter, mais l’appât du gain a fait qu’il s’est embourbé jusqu’aux cuisses dans les sables mouvants de l’escroquerie. Un film qui surprend au départ, qui a même un certain charme, mais l’intérêt s’étiole petit à petit au point qu’on arrive même à espérer que le dénouement, sa chute, arrive assez vite.
Au rayon des bonnes surprises, le personnage de la belle-mère de Lewan, Barb, est savoureux. Il se passe toujours quelque chose d’intéressant quand ce personnage, interprété par Jacki Weaver, apparaît à l’écran. Elle parvient à sauver ce film de l’ennui à plusieurs reprises.