Ça fait plaisir de retrouver le monde à la fois rassurant et dangereux de Harry Potter. Même si le petit sorcier ne sera pas évoqué. Le dernier livre est sorti en 2007. Le dernier film, en 2011. Depuis, on sait que la Warner et J.K Rowling cherchaient un nouveau projet. On a parlé de remake. Seulement, l'univers est tellement riche qu'il y a largement de quoi faire des dizaines de livres et de films sans penser à remaker quoi que ce soit. La jeunesse des parents de Harry, celle d'Albus Dumbledore ou de Severus Rogue.
Plus surprenant, Rowling s'est intéressée à celle de Norbert Dragonneau. Naturaliste de son état, il se spécialise dans l'étude des créatures magiques. Il est cité dans le tout premier tome des aventures de Harry Potter donc pas sûr que ce soit forcément le personnage le plus connu des fans.
Et qui dit animaux fantastiques dit forcément effets spéciaux. Et là, on est servi. L'intérieur de la valise, quand Norbert soigne ses créatures, c'est tout bonnement magnifique ! J'avais même pas souvenir que les Harry Potter signés David Yates étaient si beaux. Seul Le Prisonnier d'Azkaban de Alfonso Cuaron m'avait marqué.
Si les livres, à partir de L'Ordre du Phénix, insistaient beaucoup sur la confrontation sang-pur/sang mêlé, dans Les Animaux Fantastiques, c'est plutôt sorcier contre non sorcier. Enfin, ce n'est pas le thème central du film non plus. Ce qui prédomine, c'est un peu ce livre d'images. Norbert et sa copine ex-Auror qui doivent récupérer aux quatre coins du New-York des années 20 tout un tas de créatures bizarres.
Ceux à qui voir des sorciers jeter des sortilèges avec leur baguette, des gobelins comme guichetier ou barman, ou entendre les noms de Dumbledore ou Lestrange avaient manqué se replongeront avec délices dans l'univers bouillonnant de J.K Rowling. Il était temps.