Les diaboliques, c'est un grand classique du film noir, dirigé par le maître H.G Clouzot.
Il est certain que si j'avais vu le film à sa sortie, en 1955, j'aurais été totalement bluffé par ce scénario et ce twist (ou plutôt ces deux twists) qui arrivent à la fin, et que l'on est sommé à la fin de ne pas dévoiler (je ne le ferai donc pas, car je suis obéissant).
Le petit problème, c'est que j'ai vu ce film en 2015, et qu'entretemps, j'en ai visionné beaucoup, des films avec des retournements de situation. Tellement que du coup, j'ai compris dès la première moitié du film là où nous allions être amenés, ce qui m'a gâché une fin qui était censée me mettre sur les fesses.
Un point négatif, le jeu des acteurs féminins : Véra Clouzot (la femme du réalisateur), est très jolie, mais je trouve qu'elle joue assez mal. Quant à Simone Signoret, elle est très froide et ne dégage aucun charme. Paul Meurisse est quant à lui parfait dans son rôle, comme toujours, magnétique, charismatique.
Donc, sentiment mitigé car le film est tout de même très bien réalisé (j'ai adoré le travail sur les noirs et blancs) mais je regrette de l'avoir vu si tard. C'est un peu le problème de voir des classiques sur le tard, car on a déjà vu tant de films qui ont été influencés par ces classiques que l'on en vient à être un peu déçu par l'original.