Film purement esthétique. L’image dit tout. L’émotion, l’époque, l’érosion, les rapports humains, l’ambiance.
Deux personnes qui s’aiment, et se haïssent, au fil des ans. Il y a une claire scission entre l’avant et l’après de l’événement perturbateur (une sublime scène d’action où le protagoniste se bat seul contre tous, avant l’intervention de sa compagne), accompagné d’un changement assez drastique de rythme et de ton.
Cependant, l’image et le son sont toujours d’une justesse folle. Je découvre Zhao Tao, constamment superbe dans son rôle (et la caméra de Jia Zhangke montre comme il l’aime, sa femme) dans la joie et le désespoir.
Tout ça est cru, mais tout ça est vrai.
[Critique courte tirée de mes notes à chaud post-visionnage]