Le talent de Sofia Coppola ne fait vraiment aucun doute et la réalisatrice nous le démontre une nouvelle fois avec Les Proies qui est assurément son plus beau film en terme d'esthétique visuelle. Chaque plan, chaque décors, chaque lumière (merci le chef photographe) est à l'image de son style mélancolique, tellement reconnaissable pour notre plus grand bonheur. Mais paradoxalement, si Les Proies est son plus beau film pour nos yeux, il est aussi le plus impersonnel de sa filmographie. Si ses thèmes de prédilections sont bien présents comme l'ennui des ses personnages, Coppola peine a donner du rythme à son film, à développer les différentes relations entre les personnages et à donner un certain piquant dans cette histoire. C'est lent et le message ne passe pas.
Force est de constater que son style de narration ne s'applique peut-être pas à tous les sujets ou à une histoire au scénario déjà prédéfini, qui pour une fois n'est pas inventée de toute pièce par la réalisatrice ou inspirée de faits réels puisqu'il s'agit là d'une adaptation littéraire.
Ma critique complète sur mon blog: https://mesmotsen169.blogspot.fr/2017/09/les-proies.html