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Illusion magique
D'une ponctualité à toute épreuve, Woody Allen garde son rythme d'un film par an, ici son 43ème. Nous emmenant durant les années 1920 dans le sud de la France, il nous entraîne dans l'histoire d'un...
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Magic in the Moonlight par Christine Deschamps
Enième tentative de ma part de réhabiliter à mes yeux l’insipide Woody Allen, énième échec. Ça n’était pas cette bluette surannée et tarte qui allait le faire entrer au panthéon des cinéastes à message. Le voilà qui se paye de coûteuses vacances sur la côte d’Azur sous prétexte de faire un film, nous colle du jazz d’époque en quantités déraisonnables pour satisfaire sa petite marotte sans aucun souci de varier les ambiances en fonction de l’action, pousse une jeunette dans les bras d’un vieillard (pardon, Darcy, mais franchement, là, on aurait dit Roger Moore et Tanya Roberts dans Dangereusement Vôtre…) en guise de bras d’honneur au monde entier après ses écarts de conduite retentissants, sature l’image de lumières dorées parce qu’il ne doit travailler qu’entre 19 et 21 heures pendant son petit séjour d’agrément dans le massif de l’Esterel, nous pond des dialogues surannés d’une indigence grave et une intrigue débilissime à laquelle je défie qui que ce soit de prêter la moindre attention plus de 12 minutes d’affilée. Un fiasco absolu d’une niaiserie préoccupante chez une personne de son âge et de son expérience.
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le 3 janv. 2017
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