Allez quoi, faites-moi peur… essayez au moins…
Je ne sais même pas pourquoi j'ai voulu voir ça, mais j'étais au cinéma et ça passait, j'ai vu de la lumière et je suis entré. Et j'aurai pas dû.
Je crois que je n'aime pas le cinéma d'horreur… enfin ce qu'on nous vend comme du cinéma d'horreur, ça ne me fait pas peur, ça ne m'impressionne pas et j'ai toujours ce sentiment dégueulasse de m'être fait enculé par des types qui n'ont aucune idée de ce qu'est la peur et de comment la retranscrire au cinéma.
Déjà ce qui m'énerve dès le début dans le film c'est les effets vraiment cheap, ça me rappelle Insidious, le plan d'intro avec la femelle qui tourne dans tous les sens… la photographie complètement terne, elle m'emmerde aussi, je trouve ça facile de foutre aucun contraste pour faire semblant d'avoir une ambiance. Mais au moins le film essaye.
Parce que oui, ici peu de jumpscare, le film tente au début d'instaurer une ambiance, ce qui est louable. Et j'ai apprécié certains trucs, genre le livre pour enfant, c'est assez cauchemardesque et ça rappelle les peurs infantiles. Mais finalement on n'en fait rien du tout et ça vire très vite au grotesque et au déjà vu mille fois.
Faut être honnête, il n'y a rien d'intéressant à signaler, au contraire, le film fait même rire de par son ridicule. La fin avec les vers c'est quoi ça ? Il voulait dire quoi le réalisateur ? C'était quoi le but de la scène ? Quel intérêt ? Parce que la salle s'est bien marrée et j'avoue avoir aussi pouffé (beeehhh comme une fille). Mais malheureusement ce n'est pas le seul moment un peu limite question comique involontaire.
Mais le plus gênant c'est que tous les personnages sont chiants et cons. Elle va à la police mais plutôt que de tout bien expliquer calmement elle fait tout pour passer pour une folle. On veut l'aider avec son fils, elle refuse.
Et puis avec un fils pareil je serai depuis longtemps allé l'abandonner en forêt. Franchement…
Finalement rien de nouveau sous le Soleil, un film très banal dans sa construction, et vraiment pas terrible… et pourtant on sent qu'il y avait une once de bonne volonté.