Voilà du cinéma de combat. Celui qui sent la sueur et qui m’enchante. Avec de vraies gueules de révoltés au service de justes causes, celles que la faim motive. Tout y est cohérent: scénario, mise en scène, décors, comédiens non professionnels - l’un d’eux a été un authentique enfant soldat des FARCS. L’immersion est totale : on y a froid, on y transpire, on tripe aux champignons, on se fait bouffer par les moustiques. Qui sont les méchants ? No se.


Velvetman ose la comparaison avec Nocturama - petit pet intello - à ce condensé de cinéma.
Quand les petits merdeux de Bonello font péter des feux d’artifices et finissent misérablement dans un super-marché, Bigfoot et Dog pointent leur kalash et font vraiment peur.
On fait les films qu’on peut. Quand le français pleure son « avance sur recette » le grand cinéaste qu’est Alejandro Landés s’enfonce dans la jungle, se bat contre les emmerdes financières, et l’hostilité de la jungle …. et tourne le cinéma qu’on aime.

Ravachol
9
Écrit par

Créée

le 8 mars 2020

Critique lue 253 fois

3 j'aime

2 commentaires

Ravachol

Écrit par

Critique lue 253 fois

3
2

D'autres avis sur Monos

Monos
Roinron
8

Enfants soldats en Colombie

Franchement, en entrant dans la salle de mon cinéma préféré, je ne m’attendais pas à assister à un aussi bon film, aussi maitrisé, aussi intense et aussi singulier. L’histoire tient en quelques...

le 6 mars 2020

15 j'aime

12

Monos
EricDebarnot
6

L'armée des 8 singes

Il faut bien reconnaître que "Monos" (soit "les Singes", un titre curieusement non traduit à l'international, alors qu'il éclaire - un peu - le propos du film...) est un exemple typique de "film pour...

le 15 mai 2020

14 j'aime

10

Monos
VHS1
5

Une très grosse claque esthétique qui malheureusement n'atteint pas sa cible

[Vu dans le cadre de la Berlinale 2019] Honnêtement, même trois jours après la projection, je reste toujours aussi partagé sur ce film et au final je ne sais toujours pas exactement quoi en penser...

Par

le 13 févr. 2019

14 j'aime

3

Du même critique

Timbuktu
Ravachol
3

La vulgarité des couchers de soleil

Dans la vie comme au cinéma, qu’y a-t-il de pire que la déception mise à part la trahison? Attristé d’avoir raté ce film à sa sortie, auréolé de pas moins de six césars, je m’y suis précipité hier...

le 25 mars 2015

9 j'aime

Le Juge
Ravachol
2

Le fils prodigue dans tous ses états

Il y a des films américains auxquels on s’attelle un dimanche soir un peu fatigué du WE, en évitant de consulter les critiques. Passé le Masque et la Plume, on appuie sur play, un peu par paresse et...

le 31 mars 2015

8 j'aime

3

Breaking Bad
Ravachol
9

De Buster Keaton à Scarface

-Garanti sans spoil- S’attaquer à une série télévisée, c’est comme partir pour une longue croisière. L’embarcation est plus ou moins classieuse et même si la moralité des passagers est souvent...

le 23 févr. 2015

6 j'aime

2