Voilà du cinéma de combat. Celui qui sent la sueur et qui m’enchante. Avec de vraies gueules de révoltés au service de justes causes, celles que la faim motive. Tout y est cohérent: scénario, mise en scène, décors, comédiens non professionnels - l’un d’eux a été un authentique enfant soldat des FARCS. L’immersion est totale : on y a froid, on y transpire, on tripe aux champignons, on se fait bouffer par les moustiques. Qui sont les méchants ? No se.
Velvetman ose la comparaison avec Nocturama - petit pet intello - à ce condensé de cinéma.
Quand les petits merdeux de Bonello font péter des feux d’artifices et finissent misérablement dans un super-marché, Bigfoot et Dog pointent leur kalash et font vraiment peur.
On fait les films qu’on peut. Quand le français pleure son « avance sur recette » le grand cinéaste qu’est Alejandro Landés s’enfonce dans la jungle, se bat contre les emmerdes financières, et l’hostilité de la jungle …. et tourne le cinéma qu’on aime.