« Only god forgive » c’est un peu comme si le chevalier blanc de « Drive » avait été castré et cherchait à reconquérir sa virilité, sans y parvenir. Le plus fascinant chez Refn reste cette foi absolue dans la mis en scène. Comme ses pairs Argento, Mann ou Lynch, il joue au maximum avec ses mouvements de caméra et l’agencement des couleurs pour donner du sens et de l’émotion à ses scènes. Cela en fait presque un film abstrait. Le traitement du personnage du flic aux méthodes expéditives en est la preuve, il a plus une valeur symbolique qu’une réel existence dramaturgique. On peut comprendre que le film ai laissé pas mal de spectateurs sur le carreau, mais si on se laisse gagné par le rythme hypnotique imposé par le réalisateur, le voyage en vaut la peine.

Johannes_Roger
7
Écrit par

Créée

le 5 juil. 2016

Critique lue 159 fois

1 j'aime

Johannes Roger

Écrit par

Critique lue 159 fois

1

D'autres avis sur Only God Forgives

Only God Forgives
real_folk_blues
8

Thaî, glande, et Ryan erre.

Only God Forgives n’est pas un bon film. N’allez pas croire que vous verrez Drive, pauvres naïfs. N’allez pas espérer que Fight Club se soit payé un lifting, pauvres consommateurs. Ne supputez point...

le 3 juin 2013

149 j'aime

32

Only God Forgives
Anyo
8

Le langage du silence

Le cinéma est un art Visuel et Auditif. Notre cher réalisateur Danois acquiesce et nous livre une oeuvre à la facture audio-visuelle irréprochable. "Only God Forgives" rejoint "Samsara" et "The...

Par

le 24 mai 2013

140 j'aime

11

Only God Forgives
Gand-Alf
6

... Et l'enfer le suivait.

Pour avoir une idée de mon expression dépitée à la sortie de ma séance de "Only god forgives", je vous invite à vous poster devant un miroir et de vous observez en train de diviser 1356, 876543 par...

le 24 mai 2013

138 j'aime

13

Du même critique

Premier Contact
Johannes_Roger
7

Critique de Premier Contact par Johannes Roger

Sur un sujet proche, Villeneuve réussit là ou son collègue Nolan avait partiellement échoué sur « Interstellar ». On y parle de l’intime et du collectif, de temps et d’espace, la temporalité étant...

le 8 déc. 2016

13 j'aime

2

Le ciel attendra
Johannes_Roger
3

Critique de Le ciel attendra par Johannes Roger

Les bonnes causes ne font pas forcément de bons films. Ici le sujet est traité avec les gros sabots habituels du cinéma français. Scènes tire larmes suivies de leçons de morale ne laissant place à...

le 4 nov. 2016

11 j'aime

10

Hondo, l'Homme du désert
Johannes_Roger
7

Critique de Hondo, l'Homme du désert par Johannes Roger

Un bon western classique, conçu initialement pour la 3D. John Wayne y campe un éclaireur métisse, ce qui ne semble pas évident à première vue, mais le bonhomme est tellement à l’aise dans ses bottes...

le 20 janv. 2014

11 j'aime