Le 11e film réalisé par Clint Eastwood est un western des plus traditionnels, ceci dit, c’est aussi un film qui bénéficie d’une part de surnaturel, d’un coté mystique et fantastique des plus remarquables.
L’intrigue porte sur ce héros solitaire qui semble venir de l’au-delà, surgissant des ténèbres avec un col blanc. Ce pasteur venu d'ailleurs, armé et balafré qui débarque à la suite d’une prière désespérée et vient en aide à des villageois chercheurs d'or.
Le film semble s’inspirer d’un western des années 50 (« L’homme des vallées perdues »), mais la patte de Clint fait totalement oublier le classique, devenant un western moderne des plus appréciables.
Fan de Clint, je reste un fervent supporter de ses œuvres, mais bien entendu si c’est mauvais, je ne me gênerais pas de l’écrire. Mais soyons honnête, ce « Pale Rider » est plus que réussit, il nous plonge à la fois dans une atmosphère surnaturelle et dans un western tout ce qu’il y a de plus classique. On se prend au jeu dès les premières minutes, ébahit par ce héros solitaire puissant, sans peur ni reproche incarné par l’un des plus grands acteurs de tous les temps.
Un film aussi charismatique que son héros, son mythe est renforcé par une réalisation impeccable et un scénario simple mais totalement efficace.