En 1966, Sergio Leone réalise "Pour une poignée de dollars", un film qui sera le premier opus de la trilogie du dollar avec "Et pour quelques dollars de plus" et "Le bon, la brute et le truand". On regarde un Western spaghetti qui possède déjà toutes les caractéristques du genre: des personnages peu scrupuleux, un surjeu dans la mort, des scènes de duel extrêment tendues et violentes avec des gros plans sur les visages noircis et dégoulinant etc... Clint Eastwood campe avec brio le rôle d'un anti héros qui n'hésitera pas à faire tuer des dizaines de personnes ou encore à profaner des tombes pour récolter quelques sacs de pièces d'or. L'acteur a une classe naturelle, le personnage lui va parfaitement et on n'aurait pas pu trouver autre acteur pour prendre sa place. La réalisation est très habile (tout de même moins que dans les deux suites) et la musique de Ennio Morricone rythme à la perfection l'ensemble de l'oeuvre. "Pour une poignée de dollars" est clairement un indispensable du sous-genre du western qu'est le western spaghetti et il est à ne manquer sous aucun prétexte.
Deleuze
9
Écrit par

Créée

le 15 mars 2013

Critique lue 726 fois

20 j'aime

Deleuze

Écrit par

Critique lue 726 fois

20

D'autres avis sur Pour une poignée de dollars

Pour une poignée de dollars
DjeeVanCleef
8

Le Bon.

C'est en 1946 que le jeune Leone entre dans l'industrie cinématographique. Par la petite porte mais dans un grand film. Il devient assistant bénévole sur « Le voleur de bicyclette » de Vittorio De...

le 23 juil. 2014

85 j'aime

14

Pour une poignée de dollars
Sergent_Pepper
8

There’s a new man in town, and a new eye in frown.

Revoir Pour une poignée de dollars après des années de décantation de l’esthétique Leone a quelque chose de troublant : dès les origines, tout est là. Le western est ici à son tournant, récupéré par...

le 5 déc. 2014

82 j'aime

7

Du même critique

Raging Bull
Deleuze
9

Lettre ouverte

Papy, J'aurais tant aimé voir ce film en ta compagnie. Voir De Niro, exposant son art, évoluer dans le monde de la boxe, ce monde d'hommes misogynes au possible où la virilité est de mise. Observer...

le 24 mai 2013

124 j'aime

22

Martyrs
Deleuze
8

Témoins

Je suis faible, terriblement faible. Non mais si, c’est vrai, je vous jure. Comment ai-je pu oser partir avec des préjugés ? Un film d’horreur français réputé choc, ça va forcément être moyen, de...

le 16 déc. 2013

111 j'aime

10

La Ligne rouge
Deleuze
8

Soldats, quel est votre métier ?

2 jours, 2 films. Les moissons du ciel hier, La ligne rouge aujourd’hui. Hier, j’étais admiratif, aujourd’hui je le suis toujours. Admiratif devant cette façon qu’a Terrence Malick de filmer la...

le 29 mai 2013

86 j'aime

16