Serial Noceurs par Incertitudes

Qu'est ce que ça bavarde ! Et si encore c'était intelligent. Mais même pas. J'ai failli décrocher passées les vingt premières minutes avec tout ce babillage. Puis, j'ai décidé de donner une chance à ces deux pique-assiettes écumant les mariages et accumulant les conquêtes d'un soir.

Ils ne sont pas spécialement méchants pour autant. Juste profondément immatures. Ça ne les rend pas pour autant attachants. Comme le film bascule alors dans la catégorie comédie romantique, c'est un peu ennuyeux. Quelques moments rigolos parsèment certaines séquences mais rien de vraiment mémorable. Tout est beaucoup trop lisse malgré le côté déluré de la petite sœur de la mariée. C'est trop artificiel.

Et le happy-ending a provoqué chez moi un fort sentiment de malaise tant les phrases sonnent creux. Non pas que le personnage ne soit pas sincère dans sa démarche. C'est peut-être même la seule fois où il l'est. Mais tout ce qu'il dit, cette confession, a déjà été dit mille fois auparavant dans des films mille fois meilleur.

Le minois de Rachel McAdams est irrésistible. Mais ce n'est pas suffisant. Il n'y a pas un sentiment d'amour entre eux. Ou alors, ça a raté quelque part. Il y a de l'affection à la place car ils rient des mêmes bêtises, des mêmes jeux à la noix. Mais je ne les ai jamais sentis vraiment amoureux. Serial Noceurs ne raconte pas grand-chose à part que l'amour peut frapper n'importe quand, n'importe où. Mais ça, on le savait déjà.