Mars arnacks!
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Ridley Scott tourne trop et trop vite, d’où des choix discutables et souvent beaucoup d’approximation. Mais dans tout ce bruit, il parvient parfois à retrouver un peu de calme et c’est dans ces moments là qu’on l’aime. Ici c’est l’histoire d’un Robinson des temps modernes, un type coincé sur Mars avec assez peu de chances de s’en sortir. Le film mélange donc trois genres différents : le film sur l’isolement, le survival, la SF. Et il parvient à avoir tout bon sur les trois plans. D’emblée, on aime Matt Damon, comme toujours. Il a encore ce caractère extrêmement sympathique du gars malin et drôle mais pas méchant. On suit donc avec grand plaisir son aventure solitaire dans sa station précaire à faire éclore la vie d’un stérile lopin de terre. Au fond, je ne sais pas si tout ça tient la route d’un point de vue scientifique mais on s’en fout car on a vraiment envie d’y croire. D’ailleurs, l’action se déroule dans un futur si proche qu’il nous donne l’impression d’être aujourd’hui. Parallèlement aux combines du naufragé, on assiste aux débats fougueux le concernant sur terre, au sein de la NASA. La combinaison de ces deux lieux, deux ambiances permet au récit de prendre quelques bouffées d'oxygène bienvenues. En bref, c’est sobre, spectaculaire, envoûtant et finalement très loin du fracas auquel s’adonne habituellement Ridley Scott.
Créée
le 19 oct. 2020
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