Une suite de sketches pour un résultat relativement inégal. Ce qui est constant, c'est la beauté sensuelle de Laura Antonelli et le génie comique de Giancarlo Giannini. On est assez souvent proche des Monstres et l'un des segments annonce Affreux, sales et méchants. A retenir surtout celui qui utilise le personnage d'un travesti pour passer un message très fort contre l'homophobie et un autre, étrange mais pénétrant, qui évoque un dépôt dans une banque de sperme. Pour le reste, désirs et frustrations sont accommodés à toutes les sauces, une bonne manière de railler la virilité du mâle italien.