Il a fait prout
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Les jeux vidéo seraient-ils à ce point ineptes que leur adaptation au cinéma doive recourir à la bêtise, cette bêtise qui gangrène l’entièreté de Sonic le film depuis son ouverture jusqu’à sa clausule ? Des Playstations volent dans la forêt, certainement une publicité pour la nouvelle console à venir. Nous avons l’impression, pendant une heure et demie, de suivre un programme de médiocre qualité pour chaîne télévisée un mardi après-midi, un programme qui serait une déclinaison insipide de licences insipides tels Alvin et les Chipmunks ou Les Schtroumpfs un et deux version Raja Gosnell.
Dire qu’il n’y a pas de cinéma ici est la moindre des choses, une évidence même. Mais ce n’est pas le pire. Car il faut avouer que l’image est d’une laideur repoussante, que le montage charcute ses plans en pensant insuffler du rythme, que la musique signée Tom Holkenborg irritera le plus apaisé des spectateurs, que les acteurs s’avèrent moins incarnés que le hérisson bleu numérique qui court partout. Le grand retour de Jim Carrey fait peine à voir tant l’acteur est en roue libre et ne compose aucun personnage, sinon le sien, la caricature de son personnage qui n’aura jamais été aussi machinale, presque triste.
Sans profondeur ni enjeux dramatiques, Sonic ne pense pas à adapter, mieux à confronter ses pouvoirs avec le monde réel, si bien que les situations délicates qu’il rencontre ne sont que des leurres et pourraient se résoudre en quelques secondes, montre en main. Le héros répète sans cesse ce qu’il sait faire le mieux : courir pour remplir l’espace et le temps, pour donner à voir des rayons de couleur bleue et occuper le public. On se dit surtout que son film est une insulte adressée aux joueurs et une dévalorisation honteuse de l’intelligence des enfants, ici réduits à l’état de légumes ramollis par la cuisson de cette soupe marketing imbuvable.
Créée
le 14 févr. 2020
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