Waw, Karin Viard (jeune et ronde), Catherine Jacob (jeune et ronde) et Isabelle Nanty (jeune et ronde) dans un même film, mais y a de quoi décapsuler son saucisson, ma parole ! Dommage qu'il n'y ait pas plus de sexe que cette unique scène avec Catherine Jacob, qui est assez drôle.
Je m'attendais à être déçu : je me suis dit que, certes, je n'ai pas aimé quand j'étais jeune, mais là ça pourrait changer, sauf que je me suis dit, comme ça, que ça devait plat et convenu et pas assez poussé dans le délire. Et que donc je n'aimerais pas pour d'autres raisons que quand j'étais petit. Je me suis dit que j'allais le comprendre un peu mieux mais que ça serait pas terrible. Comme quoi je suis un peu con pour m'imaginer tout ça a priori.
En fait, le scénario est assez délicieux ; l'on pourra reprocher cette structure qui donne l'impression de regarder 3 courts métrages avec le même personnage principale, cette horrible Tatie. Mais l'ensemble fonctionne assez bien, grâce à de bonne situations et surtout une très bonne exploitation des personnages (avec notamment une belle opposition entre les gentils et les méchants) ; le film se révèle plus nuancé dans la troisième partie, lorsque Tatie rencontre ce qui aurait pu être elle-même dans sa jeunesse. Ce n'est pas forcément la meilleure partie surtout que je m'attendais à une escalade plus épique entre la méchante Danielle et le reste de sa famille. Les gags sont heureusement très bons tout du long.
La mise en scène est simple mais efficace ; la caméra s'attarde là où il faut. Le montage est parfois très cut, un plan de transition n'aurait pas été du luxe tant la rupture peut être brutale. Mais c'est rythmé et puis l'action est toujours lisible. Enfin, les acteurs sont tous très bons, ont tous l'occasion de briller pour notre plus grand plaisir.
Bref, très sympa ce film !