Abel Ferrara s'attaque au vampirisme avec ce film fantastique qui sent le cinéma indépendant. En fait, l'intrigue est le seul élément de ce long-métrage qui est en-dessous, peu d'actions ou de rebondissements, c'est juste l'histoire d'une étudiante en philosophie qui est mordue par un vampire et qui se transforme à son tour. Par contre, c'est truffé de références culturelles, de citations de philosophe et de réflexion sur la dépendance ou l'éternité, deux types de musiques l'une atmosphérique et l'autre du hip-hop agressif puis il y a ce noir et blanc poisseux digne d'une production fauchée mais correspondant à l'ambiance désirée. Deux scènes survolent l'ensemble celle de la transformation et le "buffet" final.