La tour infernale
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De Adam Mckay on ne connaissait jusqu'alors que des comédies régressives mais néanmoins hilarantes, enfin ce n'est pas toujours le cas, mais certaines sont d'une redoutable drôlerie. La crise des subprimes est ici le sujet qu'il choisit d'aborder. Durant les quarante premières minutes c'est assez long et peu captivant, il faut dire que le jeu des acteurs Christian Bale, Steve Carell et Ryan Gosling, n'est pas excellent.Christian Bale, Ryan Gosling n'ont qu'une seule expression de jeu et Steve Carell en fait des caisses et des caisses, comme d'ailleurs le fait également la réalisation de McKay qui n’hésite pas à utiliser une tonne d'effets visuels plutôt ringards qu’efficaces. Cette longue mise en place faite, le réalisateur rentre enfin dans le vif du sujet et le ton devient meilleur, pas excellent mais meilleur. La bulle spéculative est bien expliquée, elle a été mise en place par de complets idiots pour qui tout va bien tant que l'argent entre, n'importe quel crétin qui a de la tchatche se retrouve à distribuer des crédits à tour de bras. On est ici dans la meilleure partie du film la réalisation n'est pas plus sobre qu'avant, mais le jeu de Carell devient moins caricatural. Mckay présente des gars qui ont parié contre ce système financier tout en profitant de ce système puisqu’il leur a rapporté des milliards. Ils ont profité du système et ont dénoncé la fraude non pas pour le simple geste d'avertir avant qu'il ne soit trop tard, mais pour ne pas perdre l'argent qu'ils ont engagé contre les subprimes. Est-ce que les marchés financiers ont retenu une leçon de cette crise? Il ne semble pas car rien n'a changé à l’heure actuelle, ils se goinfrent encore jusqu'à la prochaine explosion financière.
Créée
le 29 janv. 2016
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