"The Dead don’t die" sur 20 points :



  1. Un film de Jim Jarmusch ne peut jamais être totalement mauvais.

  2. Un Jarmusch (très ?) moyen vaut un bon film de réalisateur moyen.

  3. Un film avec Bill Murray me plaît forcément toujours un peu, beaucoup, passionnément...

  4. Bill Murray, c’est l’espace-corps mélancolique. Et traîner sa nonchalance mélancolique au pays des zombies, ça a forcément de la gueule.

  5. Un film, où il y a côte à côte Bill Murray et Adam Driver, qui n’ont rien d’autre à faire que d’être là, à sublimer le champ de leur présence énorme, c’est un film à voir quand même sur grand écran.

  6. Un scénario de film de morts-vivants, c’est toujours un peu mince, non ? Une Terre désaxée qui fait s’excaver les morts. Ok. Film en x : Aboli bibelot d'inanité sonore...

  7. Jarmusch n’en a jamais rien eu à faire des codes : et là, il s’en tape, mais il s’en tape des codes à la Romero, tellement qu’il ne propose rien, vraiment rien à la place. Cherchez pas à ce que l’essence undead infuse sa caméra.

  8. Quand même, j’aimerais bien que Tilda Swinton me refasse le maquillage pour ma dernière apparition publique.

  9. La charge subversive des films de morts-vivants est généralement pas franchement chargée : bon là, pour le coup, la charge anti-trumpiste est très…cadavérique. « Chardonnay » beugle l’alcoolo ressuscitée, « Wi-fi » geignent les millenials…

  10. Iggy Pop est plus beau que nature : « Coffee », « coffee » by Iggy, ça vaut un peu le déplacement. Et Tom Waits en survivaliste, donc !!

  11. En fait, Jarmusch s’est payé un bon film de potes, j’suis contente d’avoir payé ma place pour assister à la party. Ahahahaha…

  12. Quand même faudra m’expliquer ce que les 2x3 ados/jeunes gens ont à faire dans ce film ? On les a perdus en route.

  13. Les fans de la dernière saison de Twin Peaks devraient adorer.

  14. NB : Centerville est une ville sans centre.

  15. Pauvre Chloë Sévigny, qui n’est pas gâtée. Trop cool de revoir Danny Glover…Oh, et RZA !

  16. Ah oui, Jarmusch explose le 4ème mur... au bazooka. « The dead don’t die » de Sturgin Simpson le fredonne à la radio…

  17. Je préfère les vieilles caisses américaines à la Smart. Mais le bien nommé Adam Driver est quand même trop sexy dedans. Ouh ouh...

  18. Pour la franche rigolade horrifique, je vais sinon me refaire le "Evil Dead" de 81.

  19. Pour les trouvailles géniales, je vais aussi me refaire "Shaun of the Dead" ou comment décapiter efficacement un zombie avec un LP de Dire Straits. J’en pleure encore…

  20. L’idée que Jarmusch voulait peut-être finalement partager avec nous (une couche de méta-cinoche façon ripolin pour conclure), c’est qu’il est L’Enchanteur pourrissant de son propre cinéma (c’était si beau, son "Only lovers left alive") ! C'était quand même un moment sympa.

Sabine_Kotzu
6
Écrit par

Créée

le 6 avr. 2020

Critique lue 161 fois

Sabine_Kotzu

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