The Master par Andrew Wiggins
Adaptation libre de l'histoire fondatrice de la Scientologie et de son leader, The Master est empreint de la patte de Paul Thomas Anderson.
C'est à la fois admirable car on retrouve comme dans Magnolia, une sorte d'amour inconditionnel de chacun, et une volonté de "salir" ses personnages afin de les rendre attendrissant dans leur ténèbres.
C'est donc plein de questionnements sur la "morale" s'il y en a une de ce film, car son but est réellement d'évoquer tous les possibles sans apporter de réponses.
Exit donc la fidélité historique (scènes nues inventées, freddy qwell idem), mais vous aurez 2h au plus proche de ces personnages perchés sur une corde raide, chacun sujets à leur limites tour à tour.