Hommage du fiston producteur à son Papa réalisateur, l’exercice s’annonçait prometteur.
Dépoussiérer un peu la version 1977, pourquoi pas.
C'est vrai que le téléphone gris au milieu de l'entrée de la maison, c'est un peu daté.
Mais si c'est un remake, on retrouve le carré deux papa, deux fifilles (plus trop fifilles), un papa qui faute avec la fille de l'autre papa, la comparaison s'arrête là.
Les raisons du moment d'égarement sont différentes.
Le comportement et les motivations de la fifille égarée sont différentes.
Les réactions de la fifille de l'égaré sont complètement différentes
La souffrance de la fifille tentatrice sont une autre histoire.
Enfin, la personnalité et les réactions du Papa égaré sont également très différentes de la version de 1977.
Certaines scènes, celle du chien par exemple, ne sont pas présentes dans la version '77 et n'apportent pas vraiment grand chose si ce n'est que, l'action de déroulant cette fois ci en Corse, on subodore que ça pourrait partir en live, mais bon... et ce n'est pas la seule.
Il s'agit donc plutôt d'une variation en non d'un remake.
Ceci étant dit, le film n'est pas désagréable et l'histoire se cale bien dans son époque.
Vincent Cassel semble être un peu mal à l'aise dans sa peau d'égaré.
François Cluzet est hystérique et en fait des caisses au point d'en devenir pénible.
Lola Le Lann est sans conteste magnifique, physiquement s'entend, mais un peu short au niveau du jeu. Laissons lui le bénéfice du doute, car il s'agit là de son premier rôle.
On peut lire mon commentaire sur la version 1977.
On peut voir, mais on peut aussi préférer l'original de 1977..