« Valérian et la Cité des Mille Planètes » est visuellement splendide, les effets-spéciaux, les décors, les costumes et l’ensemble des différents lieux et environnements découvert tout au long du film sont d’une beauté vraiment exceptionnelles, il n’y a vraiment rien à redire à ce niveau-là et on comprend aisément que le long-métrage ai coûté la somme astronomique de 200 millions d’euros. De cet aspect là, le film de Luc Besson est indéniablement une réussite !
L’aspect visuel sera malheureusement la seule grande qualité du nouveau film de Luc Besson… car au niveau du scénario c’est le néant total ! La première demi-heure de film est pourtant plutôt réussie, à l’image d’une belle introduction qui nous montre l’évolution d’années en années et de siècles en siècles de la gigantesque station Alpha, surnommée « La Cité des Mille Planètes », cette magnifique séquence étant bercée par la chanson « Space Oddity » de David Bowie. Passé cette séquence nous découvrons la belle civilisation des Pearl qui vit en harmonie avec leur environnement, jusqu’au jour ou une guerre interstellaire viendra détruire leur beau paradis …
Ensuite, arrive enfin l’entrée en scène de nos deux héros, Valérian et Laureline et c’est malheureusement ici que cela se corse réellement pour le long-métrage … Premièrement, nous ne croyons pas une seule seconde au duo Dane DeHaan (Valérian) / Cara Delevingne (Laureline). Deuxièmement, il n’y a véritablement aucun enjeux dans l’histoire et on se fout complètement de ce qui peut bien arriver aux deux protagonistes, étant donné qu’ils ne sont absolument pas développé et n’ont aucun background. Cette grosse lacune rend l’attachement et l’identification aux deux personnages totalement impossibles, d’autant plus que les deux acteurs jouent assez mal et nous ne pouvons pas vraiment blâmer les comédiens, étant donné que leurs personnages n’ont aucune substance. Dane DeHaan fait ce qu’il peut, tandis que Cara Delevingne est aussi inexpressive qu’une huître.
En bref ! Avec Valérian et la Cité des Mille Planètes, Luc Besson prouve une fois de plus qu’il a perdu toute maîtrise de son art et se comporte comme un enfant de cinq ans ne sachant que faire des beaux jouets qu’on lui confie. Le semi-ratage de Valérian est d’autant plus dommage que Luc Besson avait entre les mains un univers d’une grande richesse et tous les outils nécessaires pour débuter une grande saga…