Valerian et la cité des milles planètes, était un space opéra français avec un partenariat chinois qui devait poser « le barreau sur la table » après beaucoup d’argent (197 470 000 euros) et un amendement (crédit d’impôt) pour du made in France qu’est ce qu’il en reste : un gout d’amer et de vide.
Les films besson se heurte souvent au critique des professionnels mais peut susciter un engouement pour le public. Besson vise un public jeunes fan de blockbuster, avec un humour très jeunesse comme beaucoup de ces thèmes favoris.
Histoire
Le major Valérian et son acolyte le sergent Lauréline 2 agents spéciaux spatiaux (et temporels) se retrouvent mêlé dans une sombre affaire lié au cœur même de la cité aux milles planètes.
Et rien qu’en vous disant ça j’ai l’impression de vous arnaquer.
Le souci de ce film pour moi repose sur 3 gros soucis : les acteurs, les incohérences et l’univers.
Les acteurs
Des charismes de mollusques, une antipathie folle, des personnages clé (ici purement fonctionnel)
Dans le cinéma de Besson souvent les forces de l’ordre sont représentées de manière assez grotesque et comme un barrage pour le héros du film sauf que là et bien les héros sont des flics (pas de bol)
Un Valerian « petit con qui enchaîne les conquêtes » qui souffre de la mononucléose face à une Lauréline qu’on veut faire passer pour une femme forte, indépendante et tête brulé mais qui passe juste pour, une blonde avec de gros sourcils noirs, agressive défiant sa hiérarchie parfois pour de bonne et de mauvaise raison (au passage ces origines ne sont pas révélés).
La relation Valerian/Lauréline est basé sur du harcèlement sexuel bien lourd qui pourrait bien couter à Valerian une mutation direct sur Quimper ou Roubaix voir un prud’homme si elles étaient dénoncées aux RH.
Des méchants que tu reconnais juste par la musique et le cadrage (dans ce cas cela ne dessert pas le film).
Des personnages qui sont jetés une fois leurs rôles accomplies (Rihanna, les ornithorynque- Cthulhu entre autre).
Big up à Alain Chabat en contrebandier « steampunk ».
Incohérence
Par oui dans le scénario il y en a plein (genre plein), des contradictions monstrueuses dans l’univers du film ou des actions/répliques vides de sens que je ne vais pas énumérer (trop long mais il y en a)
Telle la cité spatiale, on a accroché des propulseurs au scénario et on le laisse errer dans galaxie.
Univers
Il y a beaucoup de plan purement visuel pour espérer créer un univers, à croire que Besson avait décidé de faire tous les arts Works
Le passage où les différents aliens lascars de la téci viennent représenter leurs tierquars était forcé
Des designs de créatures et vaisseaux sont un peu/beaucoup/à la folie inspirée d’œuvres connues comme Avatar ou Star Wars (peut être que c’était dans la BD)
On a beau nous balancer des tonnes de plans, le vide est très présent s’en est malheureux et parfois handicapant pour le film et son histoire.
conclusion
Il y aurait encore beaucoup de chose à dire sur ce film même si il ne marquera pas les esprits pour sa qualité, les moyens employer à sa réalisation pourraient bien impacter le cinéma français (je l’espère).