Peinture d'un petit groupe de personnes issues d'un quartier populaire en Corée.
Tout comme l'autre film du Festival du Film Coréen (the seeds of violence), je n'adhère pas à ce style d'histoires "simples" qui ne racontent pas grand chose et ne dépassent pas leur concept.
Je ne suis pas réceptif au cinéma indépendant qui faute de livrer une histoire aussi minime soit elle avec des rebondissements et enjeux, sauve en apparence les meubles avec sa mise en scène aussi simpliste que son synopsis.
On suit donc l'histoire d'une jeune fille qui en a marre de son père devenu légume, adulée par trois mecs et une lesbienne. En gros. Et ça s’arrête là.
Alors ouais, y a de la mise en scène, du cadre dans le cadre pour décrire la sensation de vivre en dehors, de la sensation de flottement qui épouse la personnalité de l'actrice principale, nymphe attirant les créatures qui gravitent autour d'elle. Cela ne fait pas tout, l'exagération des choix de direction d'acteur ou des procédés (noir et blanc, plan fixe sans pied ...) n'apporte pas grand chose, et fait sentir sa mise en scène.
Encore une fois, the seeds of violence, je n'aime pas, mais il y a une cohérence dans les choix du réalisateur. Là, nous assistons à une histoire avec des enjeux concrets mais qui nous tente le côté fable lyrique pour faire passer la pilule des séquences space, et libre à chacun l'interprétation ?
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