Des maladresses qui gravitent autour de la planète Brad Pitt, astre rayonnant dans ce vide cosmique.

Ad Astra souffre d’un manque d’implication scénaristique ne permettant jamais au spectateur d’entrer dans ce voyage. Ce n’est pas un bon film, et j’avais extrèmement peur de ce réalisateur après sa dernière daube interstellaire : « The Lost City of Z ».

On assiste à un film plat et sans saveurs, beaucoup trop court pour tout ce qu’il veut dire. Un film qui s’est vu trop grand. Une histoire aux ambitions vulgairement retranscrites à l’écran. Les imperfections et incohérences sont nombreuses et effacent la qualité visuelle d’une oeuvre n’ayant misée que sur ce point. Des maladresses qui gravitent autour de la planète Brad Pitt, unique astre rayonnant dans ce vide cosmique.

Ne parlons pas non plus du jeu d’acteur et de l’écriture de tous les personnages secondaires, qui souffrent d’un manque de profondeur affigeant. Des acteurs surjouant leurs textes dans une interprétation proche du charisme d’un yaourt nature ne devrait exister que sur les programmations TMC le Jeudi après-midi. Autre point négatif : la musique et le travail auditif sur l’immersion sont mal branlés et trop présents dans l’immensité silencieuse que devrait être l’espace.

J’attendais beaucoup plus d’un film spatial. J’attendais qu’il m’emporte. J’attendais d’être choqué, ému, sans voix. Mais en réalité, je n’attendais pas grand chose de ce film, donc ballek. Bonsoir :)

PAC