Du beau burton convenu

Aaaaaaaah Burton, Burton, Burton....
Parfois, on se demande bien ce qui lui passe par la tête. Il est capable de participer au meilleur (Big Fish, les Batman, Nightmare Before Christmas) ou de faire le pire (La Planète des Singes, film dont le principal reproche est, selon moi, l'absence quasi totale de sa patte). Et voici qu'il recommence.

Il faut d'abord reconnaître que l'esthétique du film est magnifique. Ces décors loufoques et sombres traduisent bien l'ambiance d'Alice des années plus tard et on reconnaît clairement le style Burton avec ces couleurs, ces formes étranges et ces personnages étranges d'Alice qui se marient si bien, je trouve, avec l'Univers Burton que l'on connaît. Le travail sur les décors, les effets spéciaux, les personnages, tous ces détails qui sont subtilement travaillés pour donner un tout cohérent, entre la pointe de folie et l'oppression mystérieuse.

Oui, les 30 premières minutes d film m'ont séduit. J'étais aussi conquis que sceptique puisque les critiques inamicales qui étaient parvenues jusqu'à mes chastes oreilles étaient malheureusement suffisamment nombreuses pour avoir pu traverser la couche de "fanboyisme" recouvrant mes tympans !

Et effectivement, à mesure que le film se déroulait devant mes yeux toujours ébahis, je ne pouvais qu'admettre ma consternation : comment Burton a-t-il pu accepter de Linda Woolverton un tel scénario ??!!
Il est banal, manichéen, convenu, sans saveur et incohérent avec ce que je connais d'Alice via les quelques pages du livre que j'ai lues et le film des studios Disney. En essayant de ne pas trop spoiler, je me contenterai d'un : "LOTR chez Alice, non mais WTF !"

C'est vraiment bizarre.
C'est tellement dommage.