La botte n'est pas en conflit avec l'homme-fourmi!

Par OhCaptainMyCaptain.


Après Spider-Man, voici le second insecte (invertébrés, pour toi lecteur qui dira que les araignées ne sont pas des insectes !) adapté au cinéma sous la forme de super-héros, Ant-Man. Et autant dire que le projet n’est pas des plus porteurs. Parce qu’autant une araignée, c’est peut être dégoutant, mais au moins c’est dangereux et ça fait peur, autant une fourmi… Un Loki enfermé dirait de lui-même : « La botte n’est pas en conflit avec la fourmi » pour justifier son anéantissement de planète. Pas franchement rassurant comme projet.


Le constat se confirme de lui-même lorsqu’ Edgar Wright, réalisateur de la très célèbre et déjantée trilogie Cornetto, alors en charge du projet, est renvoyé par Kevin Feige pour une vision un peu trop personnelle du film. En cause, sa volonté de faire de son film un stand-alone non lié à la saga Avengers. Dans un univers étendu où chaque film de chaque phase doit apporter une pierre à l’édifice Marvel, autant dire que l’idée n’a pas vraiment plus au patron. Surtout en connaissant le statut du premier Ant-Man, Hank Pym, fondateur original des Vengeurs, et en connaissant les desseins de Feige, qui lançait l’idée du film bien avant le projet Iron Man et donc Avengers. Parce qu’autant un film en apparence indépendant pour les Gardiens de la Galaxie, ça passe, autant Ant-Man, ça casse. Exit Edgar Wright donc, et bonjour à Peyton Reed, beaucoup plus docile et malléable. Pour l’acteur du célèbre homme-fourmi, Marvel poursuit sa politique d’homme relativement peu célèbre pour mettre en avant la licence plus que la distribution. Le rôle a donc été attribué au très drôle Paul Rudd, que certains connaissent sous l’angle du petit ami de Phoebe dans Friends, mais aussi pour son rôle dans le déjanté Wet Hot American Summer (avec Bradley Cooper et la charmeuse Elisabeth Banks). Pour l’épauler, là encore Marvel fait comme en son habitude, et fait sortir les noms plus ronflants : Michael Douglas et Evangeline Lilly. Le deuxième nom fait très peur à Captain, après sa performance catastrophique dans le Hobbit…


Le film a, a priori en tout cas, l’originalité de proposer l’histoire du second héros sous le costume du super-héros. Alors que les premiers opus de chaque licence Marvel ont l’habitude de proposer le voyage initiatique de chaque super-héros premier du nom, Ant-Man promet dans ces trailers de présenter l’apprentissage de Scott Lang par le vieillissant Hank Pym pour reprendre le flambeau du héros fourmi (à la Zorro dans Le Masque de Zorro!). Si en Off il se dit que le choix a été fait pour éviter de mettre Hank Pym, au passé sulfureux, directement en première ligne, on ne peut qu’approuver ce choix d’apporter cette fraicheur au scénario. Reste à voir comment le film justifie l’absence d’Hank Pym des débats beaucoup plus tôt dans la chronologie Avengers et son arrivée pour clôturer la phase 2…


Sujet casse-gueule, sortie difficile entre deux machines à gagner (Avengers 2 et Civil War), mais film à potentiel. Dans le même contexte, un raton-laveur psychopathe et un arbre parlant avaient explosé le box-office. Alors, le film Ant-Man est-il de la taille des blockbusters Marvel ?


Quelques mois seulement après les évènements en Sokovie et la fondation d’une nouvelle organisation gouvernementale autour des New Avengers, l’univers semble retombé dans la vie quotidienne. Scott Lang, quadra divorcé et papa, sort de prison après avoir purgé sa peine pour son casse du siècle. Pourtant ingénieur, il ne parvient pas à trouver un travail stable pour maintenir le contact avec sa fille. Il décide donc de recommencer son travail de petit larcin. Lors d’un cambriolage, il vole une tunique très particulière : une armure lui permettant de se rétrécir au point d’obtenir la taille d’une fourmi. Bientôt, la menace de voir cette technologie tombée entre des mauvaises mains bien connues l’oblige à s’allier à la famille Pym pour maitriser son costume et son lien particulier avec les vraies fourmis.


Autant prévenir le lecteur tout de suite, les jeux de mots et les blagues pourries ne vont pas s'arrêter de sitôt dans la critique. Après cette remarque liminaire, il convient de rentrer directement dans le sujet: oui Ant-Man est calibré comme un film Marvel Studios, aucun doute sur ce point. De ce fait, aucune déception n’est permise, nous avons en face de nous ce que le spectateur pouvait légitimement attendre. Le ratage complet a donc été évité et de très loin, avant tout parce que Peyton Reed est resté bien sagement dans le schéma calibré de ses prédécesseurs dans la saga Avengers (exception faite des Gardiens bien entendu). Mais c’est justement un des plus gros points faibles du film, il ne surprend pas le spectateur dans sa structure générale : le héros déchu en quête de repentance va être sauvé par ses superpouvoirs, qui lui serviront ensuite pour sauver le monde. Simple, efficace, mais cela n’empêche pas de penser que Marvel commence à tirer quelque peu sur la corde. Le plus frustrant, c’est que l’on sent particulièrement la différence entre les scènes originales imaginées à l’origine par Edgar Wright, malheureusement trop rares, qui booste de façon géniale le film, et les scènes brodées par-dessus par Peyton Reed qui ne donnent l’impression de ne faire que les liens entre les précédentes.


Une fois cette déception relative passée, sans avoir affaire à un grand film, il est certain que l’on passe un très bon moment. Enfin Marvel assume complètement son côté humoristique dans ses adaptations en proposant une vraie comédie drôle, loin des gags plus que forcés dans Avengers : Age of Ultron. Attention seulement, un avertissement : le film est complètement barré, et assume totalement son côté ridicule et joue avec. Cela permet de rendre plus acceptable ce qui se passe à l’écran pour le spectateur, parce qu’il en rit. Mais cela ne marchera pas forcément avec tous les spectateurs (coucou Tyler), certains n’arriveront pas à rentrer dans le film et vont s’ennuyer de pied ferme ! Le film a l’avantage de se séparer en deux parties : un film de braquage d’abord (ce qui a beaucoup plu à Captain), qui n’a rien à envier à certains films du genre, même si cela aurait eu le mérite d’être plus développé, et ENSUITE, une comédie sur un super-héros. Cela permet aux spectateurs imperméables à cet humour de ne pas s’ennuyer tout le film. Le réalisateur se permet même une petite blague sur les conditions du marché de l'emploi des jeunes sortant d'un master 2, ce qui n'a pas manqué de toucher vos rédacteurs!


Si la structure narrative reste la même, c’est bien le seul point de comparaison que l’on peut trouver avec le reste de la phase 1 post-Iron Man 2 et de la phase 2. Le film est réellement ancré dans la saga, ce qui fait tomber l’ensemble des défauts des films de la phase 2 : on ne comprenait pas pourquoi aucun Avengers n’intervenait quand le combat devenait compliqué pour un vengeur en solo. Ici pas de panique, le réalisateur a tout prévu : sans vous révéler un des twists vraiment agréable et poilant du film, les personnages trouvent une explication plus que logique à leur absence, et multiplient les références aux évènements passés. Un des personnages se permet même de glisser une référence au célèbre Tisseur, déjà. Je vous laisse bien sûr la trouver vous-même !


De même, la première scène a tout pour donner les frissons nécessaires pour entrer convenablement dans le film. Si on peut regretter les absences d’ Alexander Pearce (Robert Redford) et du Docteur Zola (Toby Jones) –pourtant prévus à l’origine-, le choix du flash-back répond à l’interrogation de l’introduction : comment intégrer dès l’origine Hank Pym ? On retrouve dans cette ouverture avec plaisir l’Agent Peggy Carter, Papa Stark (les deux fondateurs du SHIELD) et le responsable de la Défense du SHIELD en pleine réunion dans les années 80 (le rajeunissement ou le vieillissement de chacun sont bluffant de réalisme!) avec le premier héros sous le costume au sujet de cette armure à la technologie tant convoitée. L’issue de cette réunion conditionnera le sort d’Hank Pym au cours des deux phases Marvel.


Le point fort du film reste sans contexte la relation exceptionnelle et totalement inédite entre les deux porteurs de l’armure d’Ant-Man. Imaginez un Bruce Wayne entrainer son fils Damian à devenir Batman, ou Steve Rogers passer le témoin à Bucky au sein d’un film (je ne spoile rien, ces faits sont uniquement ressortis de la chronologie des comics), et cela suffit à comprendre le tour de force réalisé par Peyton Reed pour rendre crédible l’entrainement de Scott Lang par Hank Pym sur un grand écran.


L’importance des deux Ant-Man est vraiment très équilibrée, chacun ayant son heure de gloire tour à tour, sans avoir le même aspect. L’initiation de Scott Lang est très rythmée, très bien réalisée, enfin très progressive (c’est même parfois un pas en avant, trois pas en arrière) ce qui permet de s’identifier, mais encore une fois certains spectateurs seront plus démunis que d’autres : il est légitime de ne pas pouvoir s’éclater devant un mec qui parle et qui dresse plusieurs espèces de fourmis. Tiens d’ailleurs les fourmis. Un bon point et un mauvais point : il est vraiment très intéressant d’avoir réussi à développer sur le grand écran plusieurs fourmis avec chacune des particularités propres, qui seront nécessaires à chaque étape du film. Par contre, ne jamais utiliser une seule fois de vrais fourmis, et d’utiliser uniquement le numérique, c’est fatigant sur les scènes anodines. Ce qui est relativement dommage, tant les effets spéciaux sont ailleurs très réussis, au même titre que la 3D. De plus, les effets sonores et d’images lors de la « première fois » de Scott permettent de ressentir comme en vrai les sensations d’un évènement pareil.


Pour revenir à nos deux héros, ceux-ci sont magnifiquement bien portés par Michael Douglas et Paul Rudd. Sans aller dans la perfection de la confrontation Downey Jr/ Duvall dans Le Juge, bien entendu, la comparaison serait un peu…Rudd. HUM ! Dans tous les cas, aucun n’empiète sur l’autre et cette relation porte le film, dans leur complémentarité, parce que oui, ils sont très différents malgré un même costume. Michael Douglas permet d’apporter de la sagesse et même un peu d’ambiguïté dans le rôle (nécessaire de par son personnage controversé), l’empêchant de devenir trop lisse malgré son statut de mentor. Paul Rudd amène lui beaucoup d’humanité dans son rôle, et de naturel. Et d’amour très touchant et maladroit avec sa fille ! Le film a d’ailleurs le bon goût d’écarter le « love interest » avec la fille d’Hank Pym, Hope, jouée par Evangeline Lilly. Et, oh mon dieu, elle a réussi à jouer encore plus mal que dans le Hobbit ! Ce qui n’est pas des plus rassurants pour la suite de la franchise, au regard de la première scène post-générique…


Pour revenir à Paul Rudd, il est certain que ce rôle va relancer sa carrière. Tout du moins, il est probable que son interprétation grâce à sa célèbre bonhommie va redonner un nouveau souffle à la franchise Avengers. D’abord, pour une fois, nous avons affaire à un héros humain, dans les deux sens du terme : en dehors de son armure, il n’a aucune particularité physique ou magique, et contrairement à Tony Stark, celui-ci à des sentiments très terre-à-terre et bons. Ce qui a provoqué chez votre rédacteur une claque similaire à celle reçue pendant son visionnage de la série Daredevil. En l’espace d’un an, la saga Avengers nous a proposé des héros à taille humaine (hum), qui se battent pour survivre, pour aider son quartier et pas pour défendre l’univers entier. C’est plutôt rafraichissant. Et puis Scott, contrairement aux compères qu’il rejoindra bientôt, est un quarantenaire, qui est déjà papa. Ce qui permet d’apporter une nouvelle dynamique et des nouveaux enjeux à la saga, et d’avoir un héros qui n’a pas 20 ans et qui n’est pas une armoire à glace. Et des scènes vraiment touchantes aussi, en bonus.


L’Univers Cinématographique Marvel, ce n’est pas que des surhommes, des milliardaires play-boys, des dieux, des monstres ou des mutants. C’est aussi les hommes d’en bas, des hommes de la rue (Daredevil), des papas divorcés (Ant-Man) qui se battent pour leur famille, leurs amis. Alors oui ça crée quelques décalages dans les scènes, l’enjeu peut parfois être déséquilibré. Mais bon dieu c’est rafraîchissant, et ça change ! Et tout à fait personnellement, je pense que Tony Stark tient son héritier spirituel, maintenant qu’il perd un peu de sa superbe : Paul Rudd est vraiment très drôle, et se permet lui aussi beaucoup d’improvisations pendant le film. Downey Jr peut partir tranquille ! Enfin le plus tard possible quand même…


Le costume d’Ant-Man n’est donc pas trop grand pour notre cher Paulo, bien au contraire. Après avoir déniché les acteurs parfaits pour Captain et pour Iron Man, Marvel réussit l’exploit de trouver l’acteur parfait pour le rôle. Il sera difficile de le déloger, et « le vieux » vient de gagner sa place dans le cœur des fans.


Finalement, face à un Paul Rudd redécouvert et un Michael Douglas toujours au pic de son talent, il fallait un méchant des plus charismatiques pour tenir les enjeux. Et malheureusement, c’est aussi le second gros défaut du film. Avec tout le respect de vigueur envers l’acteur (Corey Stoll), il n’est pas aidé par l’écriture de son personnage. Avec une motivation simpliste et vieille comme le monde (« je vais récupérer la technologie pour créer une armée de minis soldats surpuissants et les vendre aux plus offrants ») et déjà utilisée dans la franchise (coucou Iron Man 1 et 2 et 3), nous avons droit au mieux à un sous Lex Luthor asthmatique. Bon ok, aux dernières nouvelles, notre cher Lex n’est plus chauve, mais il faut avouer que la comparaison est obligatoire quand un méchant est chef d’entreprise et chauve. Et malheureusement, la comparaison est encore Rudd et pas dans le bon sens pour notre Darren Cross.


Pour finir, un petit mot sur les scènes post-génériques : Marvel revient à ses premiers amours de la phase 2 après la scène baclée d’Avengers 2, en proposant deux scènes aux spectateurs. Surtout, restez bien à la fin car la seconde arrive très (très) tard. La première, plus anecdotique à court terme, semble surtout avoir un enjeu pour un Ant-Man 2 (non encore prévu) et découle tout naturellement des évènements du film. Elle pourrait cependant avoir une importance à moyen terme, vue la destinée du personnage. La seconde a rendu votre rédacteur des plus impatients parce qu’elle prépare Captain America : Civil War. Comme Iron Man 2 précédemment, cette scène post-générique prend place directement un an plus tard PENDANT les évènements de l’affrontement. Autant vous prévenir, l’ambiance est très sombre, tranchant totalement avec l’atmosphère d’ Ant-Man. MAGNIFIQUE. Si vous n’avez pas encore fait le choix ultime d’ici le printemps de votre côté de l’affrontement, surtout si vous ne savez pas quelles idéologies incarnent les deux protagonistes, vous saurez cependant de quel côté sera Ant-Man.


Marvel clôt sa phase 2 en réussissant avec brio d’adapter une idée vraiment casse-gueule au cinéma, comme les Gardiens plus tôt. Ant-Man est le symbole de l’univers Marvel au cinéma : une structure de scénario éprouvée, et un humour toujours aussi présent. C’est d’ailleurs peut-être la dernière fois qu’un film Marvel adoptera un ton si léger (peut-être que le film Spiderman ravivera cette flamme), avec la fin de la franchise Iron Man, le départ de Joss Whedon, la prise de pouvoir des frères Russo, l’arrivée de Doctor Strange (Benedict Cumberbatch) et de Black Panther et surtout avec les arcs Civil War et Infinity War. Pas forcément le meilleur timing avec l’arrivée de la saga DC qui s’annonce très sombre (non aucun jeu de mot avec la réalisation de Snyder), mais il ne faut pas se plaindre d’une volonté de renouvellement, que les rédacteurs plaident régulièrement ici.


Il faut cependant avouer le bonheur que procure la rédaction de la critique des films de ce genre sur l’Agence. Le côté léger change, une vraie bouffée d’air frais. On a plus connu ça depuis Iron Man premier du nom. Alors oui Les Gardiens de la Galaxie était très drole, oui Captain America 2 est un chef d’œuvre, les deux Avengers sont de très bonne facture et X-Men Days of Future Past était agréable. Mais leurs atmosphères sont lourdes, prenantes. Non pas qu’il ne se passe rien dans Ant-Man, bien au contraire. Mais on se laisse aller au rythme du film, sans se prendre la tête, et on s’attache à un mec normal magnifiquement interprété par la bonhommie de Paul Rudd. Ant-Man est aussi définitivement ancré dans la saga Avengers, gommant les erreurs de ces prédécesseurs. Bien que limité, il apporte tout ce qu’il pouvait apporter de mieux (une qualité certes, mais une qualité diminuée), contrairement à certains (comme Avengers 2). L’important était que le film n’éclate pas à la figure de Marvel. C’est chose faite, avec brio.


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le 8 août 2015

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