Archipelago est un film réaliste. Il raconte l'histoire d'Edward qui retrouve sa famille avant son départ en Afrique sur l'île de Tresco. Le père d'Edward qui devait les rejoindre avant le départ de son fils ne viendra finalement pas ce qui va créer et ramener à la surface des colères enfouies et des émotions réprimées. Le titre se rapporte à la famille vue comme un groupe d'îles.
Ce film a été réalisé par Joanna Hogg et produit par « Wild Horses Film Compagny » en 2010. Joanna Hogg est réalisatrice et scénariste, née en 1960. Elle a commencé sa carrière comme photographe, avant de devenir réalisatrice. Elle a réalisé « Unrelated » qui a eu un grand succès lors de sa sortie en 2008 au Royaume-Uni et qui a remporté de nombreux prix dont le prix FIPRESCI. Puis Joanna Hogg réalise « Archipelago » avec Tom Hiddleston jouant Edward, Kate Fahy jouant la mère, Lydia Leonard jouant Cynthia, Amy Lloyd jouant le rôle de Rose, Andrew Lawson jouant le rôle du jardinier en chef et Christopher Baker jouant le rôle d'un artiste.
Le format de projection de ce film est de 1.85 : 1 et le format de production est de 35mm. Ce film ne m'a malheureusement pas plus. L'histoire en elle-même est déjà bien trop banale pour un film durant deux heures, les acteurs n'expriment que peut d'expressions et de sentiments à mon gout et cette image est renforcée par le fait que ce film est essentiellement composé de plans fixe, sans aucun panoramique ou travelling ou du moins tellement peu que je n'ai pas eu l'occasion de les remarquer. De plus les plans sont souvent très mal cadrés avec du surcadrage inutile ou autre ce qui n'est pas du tout plaisant à l'œil. On suit l'histoire d'un personnage ses gestes, ses moindres faits et il n'y a aucun dialogues intéressants. Il n'y a pas le moindre rebondissement, le film est mou, flasque, inintéressant.
Les plans sont larges, certains plans son beaucoup trop long comme par exemple un plan taille de la cuisinière en train de fumer. Ce plan est fixe, il n'a aucun aspect important dans l'histoire et pourtant ce plan dure une éternité et semble ne jamais se terminer. Ce film est pour moi un film beaucoup trop simple, mineur, au niveau de la gestion des émotions des acteurs avec une palette d'expressions restreinte. Il ne se passe rien.
Il y a un pique nique, la peur de la famille face au départ d'Edward en Afrique mais rien d'autre, le film est ensuite ponctué de conflits familiaux qui deviennent vite lourds au fil des minutes.
De plus le film est tourné dans les îles de Scilly, qui sont composées de beaux paysages mais ceux-ci ne sont pas mis en valeur dans ce film. Malgré un panoramique dans les 5 premières minutes du film avec un grand plan d'ensemble, les couleurs sont ternes. Je ne comprends pas justement comment Joanna Hogg a pu oser accepter de tels plans car malgré que les iles soient normalement magnifique l'image rendue est vraiment repoussante. Pourtant le début du film laisse à croire à une séance plaisante avec un ton doux et amère, évocateur, très bien scénarisé mais qui au fur et à mesure des minutes disparait pour laisser place à l'ennui.
Dans ce film le style « lent » est désiré mais de nombreux autres films filmés de cette façon on très bien marchés, sans doute à cause d'un scénario attrayant. Pour être franche, je n'ai pas regardé ce film jusqu'à la fin, donc je ne pourrais me permettre de critiquer la fin de celui-ci mais je peux deviner que dans la salle je n'étais pas la seule à ne pas l'apprécier car près de la moitié de la salle était partie au bout de 45 minutes de film et l'autre moitié dormait. Nous avons donc décidé de partir de la salle avec le regret d'un film qui aurait pu apporter beaucoup de choses intéressantes et nouvelles avec un très bon style réaliste mais qui au final m'a déçu en tout points.
