Atoman arrive avec des ambitions colossales : premier super-héros marocain, héritier d’un pouvoir ancestral et maître du vent. Sur le papier, le concept est séduisant. À l’écran, c’est un désastre complet.
Le scénario s’emmêle dès les premières minutes entre Atlantide, hackers, astrolabe mystique et héritage atlante. Rien n’est clair, rien n’a de rythme. Lartiste, propulsé héros malgré lui, peine à donner une once de crédibilité à son rôle : ses scènes d’action sont aussi plates qu’un courant d’air, et chaque démonstration de ses pouvoirs se transforme en gag involontaire.
Les seconds rôles, pourtant prometteurs, deviennent des caricatures qui ne font que souligner l’incompétence générale du film. Les dialogues sont risibles, répétitifs, parfois incompréhensibles. Quant aux effets spéciaux, ils semblent sortis d’un court-métrage étudiant, incapables de soutenir le moindre souffle de tension ou d’émerveillement.
Le rythme inexistant et les scènes interminables font de chaque minute un calvaire, et même la bande-son locale ne parvient pas à sauver le naufrage. Atoman réussit un paradoxe rare : un film bourré de pouvoirs et de potentiel qui ne soulève rien, sinon l’ennui et le ridicule.
En résumé : un projet ambitieux qui s’écrase lamentablement. Ni vent héroïque, ni souffle épique : juste un ouragan de médiocrité. À voir uniquement pour se moquer… ou pour étudier comment un super-héros peut être totalement inutile malgré tous ses pouvoirs.