Trois courts-métrages ayant pour cadre la guerre de Sécession, adaptés de nouvelles de l'écrivain américain Ambrose Bierce. A la suite du succès de La rivière du hibou (Palme d'or à Cannes puis Oscar du court-métrage), Robert Enrico tourne deux autres courts qui forment une trilogie qui ne sera pas montré en salles avant 1968. Des trois films, La rivière du hibou est largement au-dessus, petite pépite dénonçant l'absurdité de la guerre de manière non équivoque (un thème qui sera aussi celui du premier long d'Enrico, La belle vie). Si la narration est empreinte d'onirisme, elle frappe également par son réalisme et son suspense. Ce n'est pas le cas des autres segments, Chickamauga et L'oiseau moqueur, fortement teintés de symbolisme et qui, bien que superbement réalisés, se perdent dans une poésie forcée et des récits contemplatifs.

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le 31 mai 2020

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