Il faut que je sois honnête : à l'époque de sa sortie initiale, je n'étais pas du tout emballé par Avatar. Le buzz autour de la 3D, le côté super-production... ça ne me parlait pas spécialement. C'est pourquoi j'ai attendu jusqu'en 2018 pour enfin me décider à le regarder. J'ai regardé ce film sur un écran plat sans grande attente, plus par curiosité tardive que par véritable envie.
Et quelle surprise !
- J'avoue que le scénario, en lui-même, est assez convenu. On a l'impression d'avoir déjà vu cette histoire de colonisation, de conflit entre cultures et de rédemptionécologique C'est sans doute le point le plus faible du film.
- Mais honnêtement, j'ai été littéralement aspiré par l'univers. La planète Pandora est une merveille de création visuelle. Les couleurs, la bioluminescence, la faune et la flore... C'est un spectacle époustouflant, même si je ne l'ai pas vu en 3D à l'époque. L'immersion était totale et la promesse d'évasion, tenue. J'ai été touché par la façon dont le film dépeint la connexion de la nature. On sent que James Cameron a mis toute son énergie à construire un monde crédible et fascinant.
- Le voyage de Jake Sully, de l'infiltrateur à l'adopté, m'a finalement accroché. J'ai vraiment apprécié de le voir s'intégrer, puis se battre pour ce nouveau monde.
Conclusion
Au final, j'ai passé un excellent moment, bien au-delà de ce que j'imaginais. C'est un film qui m'a vraiment marqué visuellement.
- L'impact de ce visionnage tardif a été tel que, lorsque la suite, La Voie de l'Eau, est sortie, je n'ai pas hésité une seule seconde : je me suis rendu le voir en salle. C'est la preuve que même en arrivant des années après la hype, le charme d'Avatar a opéré !