Graphisme en Ultra pour experience spirituelle optimale.

La guerre de "celui qui à la plus grosse" jusqu'ici exclusive aux PCistes radicaux s'invite à présent dans les débat critiques pour juger un film.

" Non mais si tu l'a pas vu en 3D ICE, tu peux pas comprendre. Avatar 2, c'est le futur. Une grande messe, une expérience holistique, religieuse même. "

Oui, c'est très beau. Mais la "plastique" ne fait pas tout. Alors, certains tente de donner au film une porté mythologique et symbolique en surinterprétant des scènes anodines et des dialogues creux mais faut pas déconner ça reste trèèèès leger.

Je peux comprendre qu'on aie été touché par ce film qui est, graphiquement, stupéfiant. Même ce scénario "prétexte" qui sert de trame à ce voyage "épique" reste efficace malgré ses clichés . On boit ces 3h de film d'un trait, mais je ne peux que me demander: L'inspiration de Papi Cameron ne s'est-elle pas tari? Avant de rentrer dans le dur, rendons au moins à Cameron grâce d'une chose:

Sir James, a réussi a maintenir après tant d'année une aura de réalisateur/auteur respecté autant par le publique que par la critique.

Il a réussit l'exploit de ne pas tomber en désuétude grâce à un habile tour de passe passe technophile qui si il n'était pas aussi cynique aurait peut être aussi eut ma sympathie. Sérieusement, n'est ce pas ABSURDE de proposer une fable écologique en image de synthèse en imposant à l'industrie du cinéma toute entière des équipement technologique de pointe et des lunette 3d individuelle en plastique? Allez soyons honnête, si on met de coté ses documentaires ou les rééditions 3D de ses œuvres précédente, Cameron c'est juste 2 films en 25 ans. 2 films au scénario minimaliste et mievre que certains défendent en prétendant que faire simple c'est compliqué et qu'il faut reconnecter avec son âme d'enfant.

Mais cette saga avatar qui compte déjà 6h15 de métrage (quasiment autant que toute la trilogie original de Star wars) que propose-t-elle vraiment en terme d'imaginaire?

Si ce n'est un méchant caricaturale increvable.

Des colonisateur sans foi ni loi avide de ressources qui déciment une population autochtone aux tendances spirituel chamanique, un trope trop utilisé pour son propre bien.

Une flore terrestre qui s'inspire de notre flore marine, si bien que le milieu aquatique de cette suite peine à créer l'effet de sidération du premier opus qui avait au moins pour lui un imaginaire jamais vu ailleurs ou du moins pas de cette façon là.

Puis cet espèce extraterrestre mainte fois critiqué pour n'être que des humanoïdes amérindien bleuté sont maintenant accompagné d’humanoïde polynesien un peu moins bleuté.

C'est vraiment ça la pièce maitresse de la science fiction grand spectacle aujourd'hui? C'est à ne rien comprendre dans la logique des cinéphiles qui crache sur Star wars et Marvel mais qui porte au pinacle les deux avatar comme si le message écologique de l’œuvre suffisait à en faire quelque chose de plus profond que les autres saga blockbuster. Sans déconner on est en 2022 et on nous propose ça? Cameron n'a à ce point aucune estime pour le genre dans laquelle il officie pour nous proposer un récit aussi cousu de fil blanc et binaire?

Oui la morale est appréciable car elle est positive mais même en essayant de retrouver sa naïveté et sa candeur, le scénario est trop limite. Il est même presque contre productif car le message universel qu'il essaie de véhiculer peut facilement se retourner contre lui.

Comme dans tout discours politiques radical, la vision est binaire, ici L'humain dans son ensemble est donc ce méchant monolithique, représenté sans nuance par des militaires, des braconniers, des financiers. Ce n'est pas un défaut en soit mais cet radicalité scénaristique annihile toute nuance comme le ferait un bon film de propagande d'époque.

Pire certaines scène rentre en contradiction avec le message de paix et d'unité que les naavi sont censé représenté. La tribu de l'eau est pacifiste certes mais xénophobe et accepte difficilement leurs homologues terrestre. La famille Sully est obliger de s'assimiler à la dure si elle veut être accueilli. Pandora tu l'aimes ou tu la quittes.

A vouloir être universel et contenter tout le monde, l’œuvre dit tout et rien. Malheureusement si on s’intéresse à la cohérence scénaristique, elle nous dit surtout rien.

Jake sully fuit tout le film avec sa famille, poursuivi par le méchant du un mais en bleu et fini par se réveiller à la fin pour commencer a riposter et là, fin. 3h12 pour ça. La trame narrative est pauvre, certains éléments centraux apparaissent de nulle part. Le méchant du 1 revient et il a un fils. Mais, apparemment si on écoute la critique ciné, Cameron est un auteur profond, c'est moi qui doit rien comprendre, faut je me reconnecte à mes sensation d'enfants et que je soit moins cynique.

A part cette course poursuite mollassonne et le message écologique gnan gan, l'une des thématique, qui heureusement fonctionne c'est celle de la famille. Sully et netyri n'ont pas chômer. 5 mômes dont 2 adoptif, les "Bradangelina" de Pandora les bougs. Alors si on vire l'horrible Spider ( un rasta blanc qui fait des bolas ), on a une famille de 6 dont les membre pris un par un sont inintéressant mais qui une fois réunit forme un clan crédible et attachant. Certaines scène peuvent même vous faire couler la larme. Cette dynamique familiale sauve le film du naufrage, j'ai vraiment éprouvé de l’intérêt pour eux. Si on accepte de ne pas trop en demander non plus car cette famille est à l'image du reste, très classique.

Je pourrais écrire des heures mais ce ne serai que pour pinailler ou dire ce que j'aurais apprécier voir. Imaginez donc des colonies humaines et leurs familles arrivant en masse sur Pandora contraint de fuir une terre inhabitable, un récit sur la migration. Un Jake Sully fébrile tiraillé entre sa nouvelle famille et ses anciennes origines humaines mais non nous n'aurons que "ça". Un récit classique, manichéen à la mise en scène toujours soigné et majestueuse, des images techniquement incroyable et une Pandora criante de réalisme. Si on est réceptif, les incohérence du scénario n’écorcheront pas ce récit familiale plutôt efficace. Ceci dit, il ne faut pas enterrez trop vite cette "voie de l'eau" et attendre ses suites pour juger réellement l’œuvre au globale. Car Avatar est devenu une licence pharaonique contrôlé par un réalisateur aux moyens quasi illimité et qui peut se permettre un film de 3h12 qui n'est qu'une introduction à d'autre films à venir. Il faut s'en rendre compte, l'oeuvre de James Cameron n'est pas si différente de la soupe Disney. C'est juste qu'elle est mieux vendu. Une sorte de soupe faussement bio et éco responsable. Mangez-en. Il en reste sûrement 3 louches derrière. Vous reprendrez bien un peu de 3D avec ça?