Après la mini-série spin-off Le Continental : D'après l'Univers de John Wick des cinéastes Albert Hughes & Charlotte Brändström, voici le premier spin-off cinématographique de la franchise du légendaire Baba Yaga ; Ballerina : D'après l'Univers de John Wick réalisé par le cinéaste Len Wiseman (Underworld 1&2, Die Hard 4 : Retour en enfer), écrit par le scénariste Shay Hatten. Coproduction Lionsgate Films, Thunder Road Films, 87Eleven Entertainment & Summit Entertainment pour un budget conséquent de 90 millions de dollars distribuer par Metropolitan Filmexport pour la France. Un succès mondial très moyen pour la saga à 137 millions de dollars ! Ballerina se passe entre le troisième et le quatrième chapitre de John Wick. Eve voit son père (Vincit Qui sSe Vincit) se faire assassiner sous ses yeux par un homme qui porte un mystérieux tatouage de scarification en forme de croix sur le bras. Douze ans plus tard, la jeune femme apprend des techniques de combats dans l’académie de ballet Ruska Roma, une organisation qui entraîne de féroces meurtriers.
Tchaïkovski, comme c'est beau !
C'est au tour de la ballerine Eve Macarro alias Kikimora de faire face aux règles et leurs conséquences pendant une course effrénée de 120 minutes. Une Ballerina interprétée par Ana de Armas (Una rosa de Francia, Blonde) qui retrouve son partenaire de Knock Knock & Suspicions, l'excommunié, Jardani Jovanovic alias le Boogeyman vengeur, l'Icone Pop Keanu Reeves (Bill & Ted, Matrix) également producteur sexagénaire de la franchise.
Dans les acteurs sous-exploités de la saga, nous retrouvons Ian McShane (La Bataille d'Angleterre, Hellboy), Lance Reddick (Couvre-feu, Old Boy) dans sa dernière apparition, Anjelica Huston (Promenade avec l'amour et la mort, The Big Year) et même Daniel Bernhardt (Bloodsport 2, Parker) dans un autre rôle d'assassin. Sans oublier le nouveau casting explosif, Gabriel Byrne (Miller's Crossing, Lamborghini : L'Homme derrière la légende), Norman Reedus (Blade 2, The Bikeriders), Sharon Duncan-Brewster (Dune, Enola Holmes 2), Choi Soo-young (Miss and Mrs. Cops), Jeong Doo-hong (Champion, Fighter in the Wind), Waris Ahluwalia (À bord du Darjeeling Limited), David Castañeda (Sicario : La Guerre des cartels), Catalina Sandino Moreno (Che 1&2, Silent Night) et Victoria Comte.
Ce sera pour du petit ou gros gibier ?
Du gros !
Enfant, Eve Macarro a assisté impuissante au meurtre de son père par une bande de tueurs à gages. Devenue adulte, elle consacre sa vie au ballet et… au combat. Formée selon les traditions ancestrales de la Ruska Roma, Eve est devenue une redoutable combattante, l'égale ou presque du légendaire John Wick ! Quand la Directrice la juge enfin prête pour une mission, Eve voit l'occasion de régler ses comptes avec les meurtriers de son père. Quitte à devoir affronter, au passage, John Wick lui-même.
C'est quoi ce bordel !
Un retour dans le Wick univers pour fêter dignement les dix ans de la franchise, fini le costume 2 pièces blindé place à la robe ouverte pour Gun-fu ! Voici l'histoire d'une danseuse de ballet/assassin/garde du corps qui commence à s’entraîner dans les traditions des assassins de la Ruska Roma. Devenue Kikimoura, Miss Macarro va faire face au Chancelier, le principal antagoniste de sa vie, chef d’une dangereuse secte d’assassins. Je n'étais pas trop chaud de découvrir la Ballerina de Wiseman surtout suite aux projections test peu concluantes, aux reshoots des scènes d'action du cinéaste/producteur de la saga Chad Stahelski et les coupes drastiques d'un montage de trois heures qui enlève notre actrice française Anne Parillaud même si elle est créditée au générique ? Tout commence dans l'infiltration punitive à gunfight dans la résidence Macarro suivant les séances d'instructions de la danse classique, du Sambo et des armes automatiques dans la sueur, le sang et les tatouages sous l'œil de sa majesté la Directrice. Après plusieurs bonnes séquences de contrats aux combats rapprochés, vient l'excellent Minus Eleven de glace à néon, notamment de Armas face à Jeong Doo-hong. Eve retrouve la trace de la secte au Prague Continental jusqu'au final explosif en Autriche, dans la ville d'Hallstatt, face à la secte et au Baba Yaga. Ana de Armas s'en sort plutôt bien en petite protégée de Wick, dans les différentes scènes du maniement des armes, du flingue aux mitraillettes sans oublier les séquences incroyables après l'armurerie avec grenades et les lances flammes. Le début du récit reste classique pour la saga, mais plus intéressant par la suite avec le village d'assassins et l'héritage familial. Côté séquences d'actions d'anthologies, on démarre sur ce que l'on connaît déjà pour évoluer vers un défouloir mémorable et innovant de scènes chorégraphiées, brutales et humoristiques (la main, la télécommande, les assiettes, patin à glace...) qui mène vers un bouquet final de feu avec notamment la confrontation Ana vs Keanu. Dasvidania !
Laisser le loup traquer sa proie !