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Plutôt la vie.
[Série "Dans le top 10 de mes éclaireurs" : J. Z. D., Ochazuke, Torpenn ] « Ici, vous serez déçu. Avec le temps, vous comprendrez. » Grand film sur la misère à l’égal des Raisins de la Colère de...
le 23 janv. 2015
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le médecin malgré lui
Barberousse est un mélodrame social, mais si une telle fresque a de quoi faire peur, il faut tout de même signaler le bon goût de celle-ci. Cela passe, par exemple, par la musique souvent absente, qui ne fait que renforcer certaines scènes. Ou par l'économie de moyens du début. Nous y suivons un jeune médecin promis à un brillant avenir, affecté pourtant à un dispensaire pour les pauvres, dirigé d'une main de fer par Barberousse, un médecin bourru. Notre jeune médecin va bien sûr être fâché de cette affectation qu'il n'attendait pas, et va tout faire pour se faire renvoyer. Mais peu à peu, sa relation avec Barberousse, et avec son sacerdoce, va évoluer.
Mais surtout, il y a un tournant dans le film. Une scène d'une composition incroyablement belle où une jeune fille malade va mendier pour rembourser un bol qu'elle a cassé. A partir de là le film va s'attacher à cette petite fille qui a subi d'inavouables sévices, et devient de toute beauté.
Et puis, il y a les différentes histoires, qui flirtent parfois avec une atmosphère fantastique, ou avec le thriller.
Bref, Barberousse n'a pas fini de séduire, peut-être même qu'il devient meilleur à chaque visionnage (deuxième pour moi.)
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Créée
le 30 avr. 2025
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