Pic et Pic et Coke au gramme

♫ Musique ♫

A San Francisco, durant une soirée remplie d’alcool, de drogue et de sexe, la rock star Johnny Boz se fait assassiner à coups de pic à glace laissant du sang et du sperme plein les draps (faut vraiment que je me fasse plus inviter aux bonnes soirées, moi). Les soupçons se portent immédiatement sur son amante Catherine Tramell, riche et sexy romancière qui avait décrit des circonstances similaires dans son roman. Nick Curran, policier chargé de l’enquête avec un passé tourmenté, fait face à cette « mante religieuse » qui n’hésite pas à utiliser ses charmes (pour mon plus grand plaisir)

Paul Verhoeven, qui avait déjà réalisé RoboCop et Total Recall arrive en 1992 avec Basic Instinct : le thriller connu surtout pour ses scènes torrides et la beauté fatale de Sharon Stone. Si l’histoire au premier visionnage m’avait scotché avec une perversion trouble et une structure narrative complexe je me suis retrouvé plus déçu sur ce second visionnage. Là où j’avais lâché « un putain mais qui ment ? » j’ai cette fois-ci dit « Bon… qui veut une bière ? »

Néanmoins, l’étude troublante autour de la manipulation, du désir et du contrôle qui se construit principalement autour du personnage de Catherine Tramell reste un point fort du scénario. Autre force est l’utilisation des 3 personnages principaux fascinants :
- Le flic au passé trouble qui essaie d’arranger la situation - Pour le coup je ne sais pas si à l’époque c’était une nouveauté ou pas, mais j’ai l’impression qu’à partir du moment où y a un putain de flic il faut un passé lourd. Soit son gamin est mort, soit sa femme est morte, soit son coéquipier est mort. Et de toute manière il aura un problème avec l’alcool et peut être même la drogue
- La romancière sexy, manipulatrice et envoutante qui n’hésite pas à se foutre poil – ce qui me comble de bonheur, on ne va pas se mentir
- La psychologue qui partage un passé avec le flic et avec la romancière – ça sent le plan trois tous ça

Pour ce qui est des acteurs, Michael Douglas n’a plus grand-chose à prouver depuis longtemps, Jeanne Tripplehorn que j’adore depuis La Firme non plus, et … doux Jésus … Sharon Stone !!

Cette femme a été l’un des fantasmes les plus forts pour toute une génération d’adolescents et d’hommes conduisant une grande partie de la population masculine à faire pause sur la VHS dégueulasse pour espérer voir ce qui se cachait sous la robe lors de l’interrogatoire.

Et spoiler : J’aime ce que j’y vois !

Finalement, Basic Instinct reste gravé dans les mémoires pour les scènes érotiques, une musique assez reconnaissable et surtout… SURTOUT : le cul de Sharon Stone !