Batman & Robin par Pod607
Série de critiques des 4 films Batman des années 90, datant d'un soir où je les avais tous regardés.
Hm, je peux pas parler de ce film sans une pensée pour Uma Thurman.
Quand on me dit Uma Thurman, je pense aux Liaisons Dangereuses de Frears, je pense à Kill Bill, et j’ai mal pour elle rien que de me dire qu’elle a pu faire ce film entre les deux.
C’est con, parce qu’à part elle (Et Michael Gough, bien sûr. Michael Gough dont on sent d’ailleurs qu’il n’a plus rien à foutre de son rôle dans un film pareil x) ), tout le gratin (George Clooney, Arnold Schwarzenegger, Alicia Silverstone et cette tête à claque de Chris O’Donnel…) est réuni pour faire un bon casting de nanar.
Mais ahlala, par où commencer ? Y’a tellement de scènes cultes. Uma Thurman qui se fait tuer en se faisant jeter trois éprouvettes sur la gueule, mais en fait non, elle fermente toute une nuit dans le jus d’éprouvette et se relève, le lendemain matin, toute fraîche, avec une nouvelle coiffure, un nouveau maquillage et des nouvelles fringues, et peut ainsi se venger du vilain professeur en l’embrassant, car comme chacun le sait, y’a un proverbe qui dit « Qui dans le jus d’éprouvette la nuit a passé, au matin se réveille avec les lèvres empoisonnées ». Le tout dans un décor propice à une Gay Pride pour oiseaux tropicaux, cela va de soi.
Ah oui, puis en partant pour aller détruire Gotham City, elle embarque quand même Bane, en passant, c’est toujours pratique d’avoir un Bane sur soi. Alors, je sais pas ce que les scénaristes ont fumé avant de créer ce personnage de Bane, mais je connais des cartels en Colombie qui vont vouloir s’approprier la recette.
Rappel pour les profanes : Bane est un terroriste psychopathe génie de la stratégie militaire, qui en plus s’injecte un venin pour décupler sa force qui déjà était pas banale, et a un charisme à faire passer Hannibal Lecter pour un agneau silencieux. (D’ailleurs il sera bien badass dans The Dark Knight Rises, j’ai bien l’impression <3)
Alors, il va falloir m’expliquer qui est ce croisement entre un mauvais catcheur et un blob vert, doté du même QI que le scénariste du film (Ah tiens, la boucle est bouclée, ceci explique peut-être cela), qui porte le même nom que Bane. Et je parle pas de la scène où il est vaincu par Robin. En fait, il suffit de donner une pichenette du pied sur le tuyau qu’il a à l’arrière de la tête pour qu’il se dégonfle comme une baudruche. Honnêtement, j’ai ri.
Ah, et Batgirl. Alors, le pitch, c’est que Alfred est mourant, mais il réussit quand même à fabriquer en loucedé et en quelques jours costume et équipement complet sur mesure pour sa pétasse de nièce, qui va aller faire la maline pour sauver Batman qui, comme chacun le sait, est prêt à accepter n’importe quel bouffon en costume dans son équipe. OUATE IS ZE FUQUE ?!
J’pourrais encore parler longuement de la BO inexistante, des effets spéciaux en carton-pâte, des déc… Ah bah non y’a pas de décor, juste des toiles de fond qui représentent, selon la scène, soit un vide intersidéral (Lulz Gotham City, trois pauvres bâtiments.), soit l’œuvre de quelqu’un qui serait le fruit des amours secrètes entre Valérie Damidot et un perroquet sous psychotropes.
Mais j’arrive en fin de page Word et si je continue ça va faire moche :]