Bobbie traverse seule le désert lorsqu’elle est prise pour cible par le shérif du coin, un brin psychopathe…
Dire que Blood Star (2024) serait passé inaperçu au moment de sa sortie serait un doux euphémisme. En effet, il n’a bénéficié que d’une sortie technique (une seule salle à Paris), c’est dire le désintérêt total envers lui de la part des exploitants. D’ailleurs, après l’avoir vu, on comprend mieux pourquoi il est passé sous les radars et pourquoi j’aurais mieux fait de ne pas m’y aventurer (sous-entendez par là, de perdre mon temps).
Un scénario déjà maintes et maintes fois vu et revu, façon Hitcher (1986) de Robert Harmon (c’est pas compliqué, vous remplacez l’auto-stoppeur par un flic et le tour est joué). Pendant 90min, le film est en pilote automatique et ne cesse de tourner en boucle
(Bobbie se fait arrêter, elle se fait harceler puis elle reprend la route, avant d’à nouveau se faire arrêter et reprendre la route, puis à nouveau se faire… bon, vous avez compris ?).
Heureusement, la photo et les paysages ne sont pas dégueulasses (le désert de Palmdale, en Californie), mais pour le reste, c’est franchement le calme plat, face à un scénario d’une simplicité redoutable et des personnages engoncés dans leurs propres clichés.
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