J'y croyais pas trop a priori mais fallait bien tester et me faire un avis a posteriori.
Et ben c'est pas terrible. L'auteur peine à renouveler ce personnage ; y a des idées sympas mais ça ne décolle jamais et on s'emmerde très vite (franchement, voir un ex taulard passer autant de temps d'écran à nettoyer, c'est dur). L'action n'arrive que très tardivement, est peu et mal exploitée ; l'auteur ne parvient pas à monter un univers crédible et tombe parfois dans le saugrenu. Les conflits sont rares mais les résolutions sont faciles (l'auteur a même préféré la mort du héros, le couillon).
La mise en scène est correcte, sans plus ; la photographie est sympa, le découpage permet de comprendre l'action mais n'est pas particulièrement efficace (d'autres angles de vue auraient pu être privilégiés pour certaines scènes), le montage est assez peu intéressant aussi, en fait c'est très peu inspiré, très sage malgré des airs de film indie puissant. Le casting est correct, mais les acteurs ne sont pas magnifiés par la caméra, du coup leur charisme reste au ras des pâquerettes.
Bref, pas terrible.
Créée
le 26 juil. 2020
Critique lue 621 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Bluebird
J'y croyais pas trop a priori mais fallait bien tester et me faire un avis a posteriori. Et ben c'est pas terrible. L'auteur peine à renouveler ce personnage ; y a des idées sympas mais ça ne décolle...
Par
le 26 juil. 2020
3 j'aime
2
Les motifs narratifs et esthétiques auxquels recourent Bluebird s’avèrent déjà bien connus, sinon empruntés sans vergogne à des films tels que The Equalizer (Antoine Fuqua, 2014) ou Léon (Luc Besson,...
le 23 mars 2021
2 j'aime
1
Deux ans après sa première présentation au festival SXSW, le film sort enfin dans l’hexagone (!). Initialement prévue pour une exploitation au cinéma (en novembre 2018 via Océan Films Distribution),...
Par
le 19 juin 2020
2 j'aime
1
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
121 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
115 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
103 j'aime
55
