B.A.J : Bon A Jeter
J'avais une once d'espoir entre les frères Farrelly et Owen Wilson, même si les frangins ne font que rarement dans la dentelle. Je n'aurais pas du me fourvoyer ainsi, cela m'aurait évité de perdre...
le 3 mai 2012
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La filmographie des frères Farrelly est jalonnée d’excréments, de losers, de sperme et d’amour. Un leitmotiv’ pour ces deux timbrés, plus c’est con, plus c’est bon. Ce coup-ci, deux quadras qui s’ennuient ferme dans leur mariage se voient offrir un « bon à tirer » par leur chère et tendre. En gros, pendant une semaine ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans avoir de comptes à rendre. Ça sous-entend que l’épouse est un frein à une vie épanouie de mâle dominant ? Oui. Mais le propos n’est pas là. C’est surtout une caricature grossière de la lâcheté masculine. Il faut les voir ces deux abrutis, persuadés d’être des don Juan, obsédés par le cul de la serveuse. C’est navrant et drôle à la fois, tout dépend du degré avec lequel on accepte de regarder le film. Au final, ce sont bien les femmes qui sortent gagnantes de cette orgie de bêtise. Le bémol de cette histoire est sûrement une fin à la guimauve qui n’assume pas tout à fait le mauvais esprit des 3/4 du film. Mais c’est là aussi que l’on reconnaît le cinéma des frères Farrelly, dans cette propension à vouloir choquer pour de rire tout en se gardant bien de dépasser les bornes de la bienséance américaine. En bref, ça lorgne plus du côté de Mary à Tout Prix et de son humour potache que du côté de l’humour absurde de Fous d’Irène et Dumb & Dumber. Alors oui, on rit mais on les sait capables de mieux.
Créée
le 3 oct. 2020
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le 3 mai 2012
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