Les films de la décennie 60 de Julien Duvivier ne sont évidemment pas les meilleurs du réalisateur de Panique. Boulevard sent un peu trop l'opportunisme : la jeunesse est à la mode et la Nouvelle vague a fait prendre un sacré coup de vieux au cinéma de papa. Mais ce n'est pas en engageant Jean-Pierre Léaud et en adaptant un roman de Sabatier avec des dialogues de Barjavel et en faisant la part belle au parler de titi parisien que le film sonne vrai. Il a un côté artificiel malgré le décor de Pigalle et les scènes attendrissantes sur les toits de Paris. Ceci dit, il n'y a pas de déplaisir majeur à suivre les aventures de cet adolescent en roue libre et à ses tocades sentimentales. Léaud se défend bien de même que Duby, Mondy, Magali Noël et l'inconnue Monique Brienne (qui poursuivit un temps dans la chanson).

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 29 avr. 2018

Critique lue 494 fois

4 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 494 fois

4

D'autres avis sur Boulevard

Boulevard
In_Cine_Veritas
6

Façon Nouvelle Vague

Boulevard est l’adaptation cinématographique du roman éponyme de Robert Sabatier. Le titre fait référence au boulevard de Clichy qui traverse les places Blanche et Pigalle. Le quartier de Pigalle,...

le 27 janv. 2024

Boulevard
Abraxas76
4

Duvivier peu vivant

Ce film noir et blanc de 1960 met en scène un adolescent desoeuvré, Jean-Pierre Léaud, qui tente de vivre au jour le jour dans sa petite chambre de bonne du quartier de Pigalle. Au delà d une...

le 16 févr. 2023

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13