Après un ma première fois, Bowling nous raconte l’arrivée de Catherine dans une petite ville de Bretagne, où elle doit réorganiser l’hôpital.

Je ne suis pas breton, je n’ai donc pas ce problème d’appréhension vis à vis du traitement de la Bretagne à travers ce film. Et quand on voit la bande annonce, on peut craindre le pire, car on a dans ces courts extraits, tout ce qu’il y a de pire dans le film. C’est dommage, ou pas, car le thème principal n’étant pas très attirant, il aurait mieux fallu bien soigner les aspects positifs du film pour attirer le spectateur. Car évidemment, ils ne sont pas nombreux ces aspects.

Entièrement bourré de clichés et de dialogues bateau, bowling arrive même à être démesurément caricatural et exagéré ! On a donc une parisienne coincée des fesses et qui n’a pour vie sociale aucune capacité de détente et de communication. Son mari est clairement un abruti maniaque et limité dans ses rapports humains. En face on a la « petite chef » qui va se détendre en apprenant à la coincée des fesses à devenir social. On a l’orpheline qui veut pas s’engager et la mama antillaise qui couve toute une maternité.

Outre les dialogues à un point parodique que ça en devient gênant de médiocrité, il y a aussi un traitement du thème de la préservation des services publiques avec les élus tous plus niais les uns que les autres, et les chefs, plus lâches et bêtes les uns que les autres. Même le bowling n’est pas bien traité. Ni dans l’esprit d’équipe (auquel on ne croit pas vu que les actrices si sont mauvaises), ni dans son aspect technique et conviviale. Bref, à part quelques sourires, l’humour est aussi absent.


Pour conclure, bowling n’apportera rien à vos connaissances sur la Bretagne ou sur le bowling, et n’arrivera pas à vous faire passer un bon moment à cause de son niveau trop faible en casting et en dialogue.
cityhunternicky
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le 3 août 2012

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le 3 août 2012

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