Brother
6.8
Brother

Court-métrage d'animation de Adam Elliot (2000)

Voilà, après ça il ne me reste plus qu'à voir son dernier court sorti à ce jour "Ernie Biscuit", qui me paraît difficilement trouvable pour l'instant et j'avoue n'avoir pas envie de chercher plus que ça... Vu le nom du film, vu la photo, je m'attend à ce que l'auteur répète une énième fois la même formule : une voix off redondante, des images peu inspirées, un noir et blanc artistique, des personnages handicapés, une énumération de petites choses à la fois tristes et mignonnes... "Brother", en tous cas, entre bien dans ce schéma...


La narration est donc assez peu intéressante car rien n'est vraiment exploité. Ce n'est pas déplaisant à suivre, j'ai même souri quelques fois parce que les idées étaient bonnes... mais voilà ! comme rien n'est approfondi, ben ça se regarde sans être passionné, on se laisse aller à penser à d'autres choses pendant le film etc.


La mise en scène n'est pas archi dégueu', on a du stop motion et des personnages avec une bonne gueule. Mais bon... les décors sont un peu vides, les images appuient le texte, ça manque d'idées visuelles... en fait j'ai bien compris que le côté redondant entre image et texte était censé être un gag, et c'est vrai que ça peut marcher... mais pour cela il faut aller un peu plus loin : les phrases ne sont pas très riches en détails, l'image non plus, résultat, on se croirait presque dans une émission radiophonique, parce que l'auteur n'instaure rien qui justifie l'image. J'y vais fort, c'est vrai, puisque les rares gags réussis dépendent justement de ce léger décalage qu'on attend. Le problème c'est qu'il est trop rare et qu'on s'ennuie donc la plupart du temps. Et ce n'est pas la voix off qui va sauver les pots, car elle ne fait qu'endormir le spectateur avec ce ton monotone, blasé.


Bref, "Brother" se regarde juste comme ça en fond d'écran... comme toute la filmo du réalisateur.

Fatpooper
4
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le 28 mars 2016

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Fatpooper

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